• Frédéric Clémentz, 33 ans, est un homme actif et passionné : auteur, auto-éditeur, « lecteur gourmand », blogueur, coach…

    Il a auto-édité plusieurs guides d’information et ouvrages pratiques. Voici peu, il a eu l’idée de réaliser un « livre-choral » en invitant de nombreux d’auteurs à répondre à une question simple : « Pourquoi écrivez-vous ? »

    Cet ouvrage vient de paraître. Il s’intitule Les Sentinelles du rêve – Pourquoi les auteurs ont-ils soif d’écrire ?

     

    1/ Bonjour Fred. Ton livre est une initiative très originale. Comment t’est venue cette idée ? Et qu’a généré concrètement ce projet ?

    Cette idée est issue d’une volonté de créer une communauté active sur mon blog Écrire et s’enrichir. De quelle façon ? En regroupant des auteurs motivés qui ont le « désir ardent » de partager leur passion pour l’écriture. Puis en tissant une relation de complicité et de confiance entre eux.

    Ce qui me frappe, c’est l’énorme pourcentage (environ 80 %) d’auteurs-éditeurs indépendants qui travaillent en solitaire. L’auto-édition est un formidable moyen pour réussir mais à condition de savoir s’entourer, trouver de vrais conseillers. On ne réussit jamais seul. JAMAIS.

    L’union fait la force. Cela fait un peu « formule militante » et pourtant, quoi de plus juste ?

    Alors, en effet, ce projet collectif a été très stimulant.

    Résultat ? Le succès est au rendez-vous : Les sentinelles du rêve ont fédéré 107 auteurs et 107 témoignages qui par leurs nécessaires différences n’en sont que plus captivants.

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    2/ Quels sont les auteurs qui ont accepté de participer à cet ouvrage ? Comment les as-tu contactés ? Sont-ils tous auto-édités ? Y a-t-il plus de femmes, plus d’hommes ?

    Ces auteurs viennent de tous les horizons. Leur point commun : la passion pour l’écriture et leur désir de la partager à travers leurs témoignages.

    Ce « livre-choral » est avant tout un espace de liberté, de tolérance. Ici, pas de « sexisme » ou de « jeunisme ». Toutes les générations sont réunies. Et parmi ces auteurs aguerris ou débutants, l’on compte 62 femmes et 45 hommes : des auteurs auto-édités de best-seller – comme Jean-Philippe Touzeau, Alice Quinn ou Jacques Vandroux – et des auteurs encore anonymes mais pleins de talent.

    Les participants sont, pour une grande majorité, abonnés à la newsletter de mon blog. Cependant, d’autres ont eu vent de l’événement grâce aux réseaux sociaux et au bouche-à-oreille.

    La plupart d’entre eux sont des Indés mais tous les auteurs pouvaient apporter leur pierre à l’édifice, qu’ils aient déjà publié un livre ou non chez un éditeur traditionnel ou en auto-édition.

    Toute cette palette de talents est une vraie richesse et je me réjouis que cette aventure soit un succès.

     

    3/ Y a-t-il, selon toi, des points communs qui ressortent de tous les témoignages que tu as réunis ?

    Chaque témoignage a sa propre « musique ».

    Néanmoins, j’ai noté un point commun entre beaucoup d’entre eux : ce point commun, c’est une « fêlure originelle ». Quelque chose qui s’est mis en travers du bonheur et qui doit être exprimé pour continuer d’avancer, trouver un équilibre, trouver sa place.

    L’écriture comme thérapie ? Oui, je le pense.

    Il y a aussi dans certains de ces textes un profond désir de transmettre la douceur des instants passés ou présents. L’envie de colporter des joies simples. Une invitation à s’évader d’un monde souvent brutal.

    Beaucoup d’auteurs ont aussi révélé que répondre à la question « Pourquoi écrivez-vous ? » leur avait permis de faire une pause dans leur « course aux idées », de revenir aux fondamentaux et qu’ils en étaient ressortis « lavés », régénérés, comme neufs !

     

    4/ Pourquoi avoir intitulé ce livre « Les sentinelles du rêve » ?

    Ce titre s’est presque imposé de lui-même.

    Pourquoi ?

    Parce que les auteurs, les créateurs sont les gardiens vigilants de la beauté, de l’imaginaire, du rêve. Ils protègent un précieux patrimoine : celui de la mémoire, du temps suspendu, des instants éphémères.

     

    5/ Et enfin, que penses-tu de l’auto-édition et des auteurs auto-édités en général ?

    Grâce aux nouvelles technologies liées au numérique et au pouvoir des réseaux sociaux, l’auto-édition offre désormais aux auteurs une chance inouïe de se faire connaître et surtout reconnaître dans leur travail.

    Avec des « outils » simples et des conseils éprouvés que je dévoile chaque semaine sur mon blog, publier et vendre son livre est « facile comme un jeu d’enfant ». Ce que je dis là n’est pas une formule mais une simple réalité.

    Aujourd’hui, certains auteurs auto-édités écrivent des best-sellers vendus à des dizaines de milliers d’exemplaires. Citons, entre autres, Jean-Philippe Touzeau, Alice Quinn, Agnès Martin-Lugand, Jacques Vandroux.

    Les choses bougent, les consciences se réveillent, les clichés négatifs sur l’auto-édition s’écroulent. En effet, celle-ci est devenue un choix, le fruit d’une réflexion et non « un lot de consolation » pour des « recalés » de l’édition classique.

    Par bonheur, les auteurs indépendants se professionnalisent. Ils font corriger leurs textes par des spécialistes, délèguent à des graphistes compétents la conception de leur couverture de livre.

    Cette démarche crédibilise l’auto-édition, renforce la découverte de nombreux et vrais talents. Et nous ne sommes qu’au tout début de cette révolution culturelle !

     

     

    Charlie, j’ai eu grand plaisir à répondre à tes questions. Merci pour cette interview et tout ce que tu apportes aux auteurs indépendants. Bravo à toi.

     

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  • Malika Hess vit en Suisse, à Lausanne.
    Elle a 19 ans et sait déjà très bien ce qu'elle veut faire dans la vie : écrire…

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    1 - Tu as 19 ans. Les Royaumes cachés est ton premier roman. Peux-tu nous résumer l'intrigue ?

    C’est une fille (Mélanie) qui vit la plus cauchemardesque des vies : ses parents la battent et son père a assassiné sa meilleure amie. Alors, elle décide de s’enfuir. Cependant, elle tombe sur un mystérieux jeune homme (Mathias) qui semble tout savoir d’elle, et sur un homme (Jason) qui veut lui donner la mort qu’elle espérait dans sa misérable vie. Elle réalise par la suite que Mathias est son Ange Gardien et que Jason est le Roi des Messagers.

    Pendant que Mathias et Mélanie fuient Jason, elle découvre deux royaumes qui ont créé et font marcher notre monde au détail près, en cachette. Ces mondes abritent des individus tels que des Fées, des Sirènes, des Anges, des démons, des Fantômes, et bien d’autre.

    C’est une histoire de persévérance, de renaissance et d’espoir.

     

    2- Quand as-tu commencé à écrire ? Pour quelles raisons ? Y a-t-il des auteurs en particulier, qui t'ont donné le goût de l'écriture ?

    J’ai commencé à écrire vers février 2012. C’est une anecdote que je trouve excellente : moi et ma meilleure amie étions à la bibliothèque, je venais tout juste de m’intéresser à la lecture. Mais je ne trouvais pas le genre d’histoire que je voulais lire. Alors, ma meilleure amie m’a dit d’écrire ces histoires.

    Depuis toute petite, j’aime les films, et on me trouve très créative. Alors j’écris les films que je veux voir, les histoires que je veux découvrir, les livres que je veux lire. En écrivant, je libère mon imagination qui explose à chaque fois que mes doigts appuient sur une touche.

    Non, je lis un livre que si l’intrigue et l’histoire me plaisent.

     

    3- L'écriture, pour toi, en une phrase, c'est quoi ?

    Écrire, c’est avoir le plaisir de créer des histoires, de mettre sur papier les mondes que j’ai en tête et de réaliser mes rêves, d’une certaine manière.

     

    4- Quels sont tes projets en cours et à venir ? Veux-tu en parler ?

    J’ai encore un tas de livres à écrire. Ce que je souhaite, c’est de publier au moins deux livres par an. C’est surtout du fantastique ou de la fantasy, mais il y a aussi un ou deux thrillers. Ce sont des livres qui me sont venus en tête en été 2013. Cela dit, je me réjouis de les écrire.

    Ce que je peux encore te dire, c’est que les quatre prochains livres sont terminés et en cours de relecture.

     

    5- Pour quelles raisons as-tu choisi l'auto-édition ? Est-ce une finalité en soi, ou une solution provisoire ?

    Tout simplement parce que puisque je ne suis pas J.K. Rowling ou Stephen King, j’ai très peu de chance que les éditeurs lisent mes livres. Et s’ils n’apportent rien de spécial par rapport à ce que je fais déjà, je préfère faire les choses moi-même. En tout cas, je suis certaine, ainsi que consciente, de la qualité de mes bouquins.

    « J’ai longtemps cherché des éditeurs pour mes livres. À chaque fois, je recevais des réponses négatives et standardisées. Et quand il y a eu une ou deux maisons d’édition intéressées, c’était pour me proposer de tout faire moi-même et avec un  pourcentage dérisoire sur les ventes ! »

    L’auto-édition est très enrichissante. J’apprends toujours plus de choses, je fais mes couvertures, mes relectures, mes corrections, mes mises en page. En fait, c’est comme si j’avais créé ma propre petite entreprise.

    J’ai découvert l’auto-publication en cherchant un moyen de pouvoir vendre mes livres en toute indépendance. Pour l’instant, j’en suis tout à fait satisfaite. Personne ne me demande de modifier mes récits ou mes couvertures, je n’ai pas besoin de prouver quoi que ce soit pour publier mes livres, et les seules personnes qui évaluent mes livres sont mes lecteurs. Surtout que c’est rapide : mes bouquins sont sur Internet en moins de 24heures.

    Personnellement, je n’ai aucune raison de regretter ce choix.

     

    6- Attention, la question piège digne d’un vrai directeur des ressources humaines : comment tu te vois, dans dix ans ? Quels sont tes projets professionnels, que veux-tu faire de ta vie, et quelle place réserves-tu à l'écriture pour ton propre épanouissement ?

    Ça, ça dépend de ce que vont devenir mes livres. Si, par pur bonheur, ils se vendent comme je le rêve, je vivrai alors de l’écriture. Mais si ça reste sur ce rythme-là, je travaillerai dans l’administration hôtelière, et je continuerai à écrire pendant mon temps libre, tant que l’inspiration est là. Mais je te rassure : ces deux avenirs-là me plaisent tout autant !

    Malika_Hess

     

    7- Et maintenant, un petit exercice de style… Peux-tu nous composer un texte de ton cru avec pour contrainte, d’utiliser, dans l’ordre, les premiers mots qui te viendront à l’esprit en complétant les 20 syllabes suivantes :
    bi - car - en - con - me - ta - no - ca - ba - ap - se - fa - bi - ma - cre- lu - hi - li - cho – su

    Bien que je m’écarte de la réception en douce, ma confiance me laisse, se détache. Ces noces sont magnifiques, mais je me sens incapable de pouvoir un jour revoir mon cousin que j’apprécie tant. Après cette fête, il se laissera emporter pas sa passion pour son épouse.

    Alors que mon bonheur fanait, une silhouette bicolore apparaît à ma droite. Poser les yeux sur cet inconnu au costume noir et blanc m’a soudainement donné la sensation d’obtenir tous mes rêves au creux de ma main. J’ai lu en son visage de l’intrigue et de l’attirance.

    Il m’a parlé, j’ai répondu. Nous avons discuté, et je le trouve hilarant.

    Au final, au Diable l’éloignement de mon cousin ! J’ai trouvé le chemin que je veux prendre. J’écrirai cette histoire et la lirai à mes enfants.

    Il est venu à moi et en mon cœur chante tout un chœur. Je le sens, j’en suis sûre : bientôt, je fêterai mes noces.

     
    ** Retrouvez ce petit jeu d'écriture avec d'autres auteurs dans la rubrique "Jeux d'écriture" ** 

     

    Encore plein d'autres choses à savoir sur Malika Hess que je n'ai pas osé lui demander ?
    Rendez-vous sur :


    Lire un extrait du livre "Les Royaumes cachés - Tome 1" sur monBestSeller.com

    La page auteure de Malika Hess sur Amazon.fr

    Malika Hess sur Facebook

    Le blog de Malika Hess : Malika et ses livres


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  • À 15 ans, Bénédicte Rouvreau se levait la nuit à cause de l’inspiration et des idées qu’elle ne voulait pas laisser évaporer. Le temps a passé. À l’aube de la quarantaine, cette « fameuse dizaine qui l’effraie à n’en plus dormir », elle s’est remise à écrire.

    DE FOLLES NOUVELLES est son premier ouvrage non pas autoédité, mais publié, en début octobre 2014, aux éditions Édilivre (ce « premier éditeur de France » qui facture néanmoins des frais de corrections ou de formatage à ses auteurs).

    Ce n’est pas la première fois que notre site Auteursindependants.com accueille un auteur pas non indépendant. La dernière fois, c’était pour parler du dernier livre Entre mes mains le bonheur se faufile d’Agnès Martin-Lugand (qui reste dans notre cœur la première auteure autoéditée en France à avoir vendu suffisamment de livres en toute indépendance pour qu’un gros éditeur s’intéresse à son talent !)

    Ici, il ne s’agit pas d’un roman, mais d’un recueil de 11 nouvelles qui ne manquera pas de surprendre ses lecteurs, tout comme il a su m’initier personnellement à l’art de la chute (au point que je me suis mis moi-même à écrire des nouvelles, merci Bénédicte !)

    DE FOLLES NOUVELLES : 11 nouvelles percutantes comme un camion, au style tout aussi maîtrisé que prometteur, composé de ces mots « qu’on couche sur un papier, qu’on offre ou qu’on expulse, ceux qui apaisent, ceux qui font mal ».

    Tueur Né, Le petit chaperon rouge (cette réadaptation moderne et adulte du fameux conte semble faire l’unanimité des lecteurs), Poivré et Silence and I sont les 4 qui m’ont le plus marqué.

    Une seule ne m’a pas surpris dans sa chute… mais tout simplement parce que je l’aurais traitée de la même manière en tant qu’auteur ;-)

    Bénédicte a accepté de nous accorder une de ses premières interviews…

     

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    1. Bonjour Bénédicte. Alors c’est vrai ? Tu te réveillais la nuit pour écrire, lorsque tu étais ado ? Est-ce qu’il y a eu des auteurs particuliers qui t'ont donné le goût de l’écriture ?

    J’ai effectivement commencé à écrire à l’adolescence. Je me souviens me lever la nuit, en cachette, pour vite écrire l’idée qui m’avait réveillée, avant de l’oublier. À cette époque, j’étais davantage attirée par la poésie, elle m’apportait cette liberté de m’évader dont on rêve à 15 ans. Les mots venaient tout seul, je me sentais emportée dans un état d’ébriété poétique.

    Maupassant, Zola, Sartre, Gogol, Balzac, Jules Renard m’ont accompagné lors de mon passage à l’âge adulte…  Amélie Nothomb, Haruki Murakami, Etgar Keret, Philippe Djian m’ont fait sauter à pieds joints dans la Nouvelle. Aujourd’hui, c’est le genre littéraire qui me correspond le plus, tant dans mes lectures que dans l’écriture.


    2. Comment t'est venue l'idée d'écrire ce recueil ?

    Je ne me suis pas dit « je vais écrire un recueil de nouvelles ». J’ai écrit des histoires courtes ces trois dernières années, et les ai un jour regroupées par thèmes. C’est de cette façon que le livre est né.


    3. Quels sont les sujets, situations et personnages de la vraie vie qui t'inspirent le plus ?

    Les sujets qui dérangent m’attirent, ceux qui perturbent et continuent de vivre dans les esprits, même après la dernière page lue. Les personnes de mon entourage m’inspirent également, c’est vrai. Pour le coup je vais taire leurs noms ! La musique est une vraie source d’inspiration aussi, elle me permet de m’approprier totalement l’univers fictif dans lequel je me plonge.


    4. Le recueil comporte 11 nouvelles ? D'abord, pourquoi 11, et ensuite peux-tu nous parler de celles qui ont le plus marqué les premiers lecteurs ?

    Ah. Tu vas être déçu si tu t’attends à une quelconque explication symbolique autour du nombre 11… Du genre idéalisme, intuition, énergie, inspiration, volonté, courage, mais aussi profonde dualité, lutte intérieure, tension, contradictions, révolte.  Je suis gémeaux, tu l’as deviné ?

    Bon en fait, le hasard, qui quand on ne lui demande rien fait donc bien les choses, est passé par là. Il se trouve que onze nouvelles traitaient d’un thème commun. Le nombre 11 n’était donc pas recherché.

    Mes premiers lecteurs m’ont fait un retour très positif sur trois nouvelles plus particulièrement : Le Petit Chaperon Rouge, Silence and Iet Tueur Né. Ces trois histoires sont précieuses pour moi également. Elles m’ont arraché les tripes lorsque je les ai écrites. Ou plus exactement, ma vie à ces moments-là m’arrachait les tripes. J’ai donc mis toute mon âme dans l’écriture de ces nouvelles.

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    Crédit illustration © Xavier Rouvreau


    5. Les chutes de tes nouvelles sont particulièrement réussies. Comment procèdes-tu pour écrire une nouvelle ?

    C’est toujours l’idée de la chute qui me fait commencer à écrire. C’est toujours « l’idée », celle qui vient encore la nuit, qui m’embarque dans une nouvelle histoire.


    6. Pourquoi avoir choisi de te faire éditer par Édilivre plutôt que de t'autoéditer ?

    J’ai trouvé par hasard le lien d’Édilivre sur internet, lorsque je me suis mise à chercher des maisons d’édition. L’idée de maison alternative m’a plu, je leur ai donc envoyé mon manuscrit.  L’auto-édition, j’y songe depuis longtemps. C’est malgré tout un concept un peu effrayant, seul dans la jungle, tout ça tout ça…


    7. Comment une jeune auteure fait-elle pour faire connaître son livre ?

    Tout d’abord, le cercle amical et familial sert de support. Les premiers retours, bien que forcément subjectifs, aident à prendre confiance. Les réseaux sociaux, le bouche à oreille, les premières interviews, les contacts avec les libraires, etc., sont autant de moyens de se faire connaitre.


    8. As-tu d'autres projets d'écriture en cours ?

    J’ai deux projets personnels en cours d’écriture, un projet de roman en co-écriture, et l’envie de commencer un De Folles Nouvelles Tome 2, peut-être un peu différent. L’idée m’a été soufflée il y a quelques heures par une personne chère à mes yeux, elle fait son chemin dans mon esprit.

    J’essaie de participer également à des concours et des appels à textes lancés par différentes maisons d’édition. Cela me force à écrire sous contrainte, de temps comme de thème. C’est un excellent exercice.


    9. Et maintenant, puisque tu parles de contraintes, voici un petit exercice de style pour toi ! Peux-tu nous composer un texte de ton cru avec pour contrainte, d’utiliser, dans l’ordre, les premiers mots qui te viendront à l’esprit en complétant les 20 syllabes suivantes :
    Bi - Car - En - Con - Me - Ta - No - Ca - Ba - Ap - Se - Fa - Bi - Ma - Cr - Lu - Hi - Lit - Cho - Su


    Vous souhaitez participer également ? Participez vous aussi à ce petit exercice, et envoyez-nous votre texte à auteursindependants@gmail.com

    Les 3 meilleurs textes seront publiés sur notre plateforme, avec un lien direct vers votre site ou ouvrage à promouvoir.

    L’écriture peut être une affaire de gens sérieux qui savent toutefois s’amuser ;-)

    Vous voulez découvrir le texte de Bénédicte ?

    -> Rendez-vous sur la page Les syllabes imposées, selon Bénédicte Rouvreau.

    DÉCOUVREZ AUSSI LES AUTRES AUTEURS QUI SE SONT PRÊTÉS AU JEU DE CETTE DERNIÈRE QUESTION DANS NOTRE CATÉGORIE JEUX D'ÉCRITURE.



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    * EDILIVRE - DE FOLLES NOUVELLES, Bénédicte Rouvreau - édition PDF et papier

    * Ou sur les plateformes de distribution habituelles (Amazon, YouScribe, FNAC, etc.)

     

    DE FOLLES NOUVELLES - Bénédicte Rouvreau

    L'homme naît bon, c'est la société qui le corrompt. Bon sang ! Que ne donnerais-je pour boire un café avec Jean-Jacques...

    Vous voici en possession de tranches de vie de gens ordinaires, des histoires qui divaguent au gré de la folie humaine, aberrante et dérangeante, ou du dérèglement de notre monde, névrosé, délirant. Des nouvelles tantôt sarcastiques, tantôt drôles, souvent dramatiques, toutes liées par ce fil sur lequel le genre humain s'amuse à marcher depuis la nuit des temps, tentant de ne pas déraper. Il faut bien s'y résoudre : parfois, on perd l'équilibre. En voici la preuve.

     


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