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Quand rien n’a de sens, quand plus rien ne compte<o:p></o:p>
Lorsque les maux se mélangent et que disparaissent les anges<o:p></o:p>
Que les chiffres se noient, que les toits se soulèvent<o:p></o:p>
Que le froid s’engouffre et que se dévoile le gouffre<o:p></o:p>
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Quand manger devient un défi, que mendier est une honte<o:p></o:p>
Qu’une simple maison de carton pourrait pourtant te constituer une maison
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Il y a l’abbé. A B C D E F, G H I J K L<o:p></o:p>
Elle ne vaut pas d’être vécue … En reste-t-il au moins un qui t’M ?<o:p></o:p>
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A B cédé, contre A B en pierre<o:p></o:p>
Un peu de chaleur dans le cœur,<o:p></o:p>
Et d’humanité contre l’horreur.<o:p></o:p>
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Quand tout travail n’est plus salaire, quand la fierté s’est fait bouffer<o:p></o:p>
Que tu n’es plus le fils de personne et que même ton père et ta mère t’ont renié<o:p></o:p>
Que tes amis ont beaucoup d’argent, mais que du mépris pour toi, en guise de sentiment<o:p></o:p>
Du sourire et du bonheur à revendre, mais rien à portée du tout petit peu que tu voudrais leur prendre<o:p></o:p>
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Que les huissiers ont débarqué dans ta barraque pour tout voler<o:p></o:p>
Lorsqu’ils t’ont jeté dehors comme un malpropre, et repris ta vie contre une opprobe<o:p></o:p>
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Il y a l’abbé. A B C D E F, G H I J K L<o:p></o:p>
Elle ne vaut pas d’être vécue … En reste-t-il au moins un qui t’M ?<o:p></o:p>
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A B cédé, contre Abbé Pierre.<o:p></o:p>
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Un peu de chaleur dans le cœur,<o:p></o:p>
Et d’humanité … au fond de tes pleurs.<o:p></o:p>
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