• Voici un roman qui est pour l'instant uniquement disponible en numérique (chapitre, amazon, ibook store…) mais qui a été repéré par un grand éditeur cet été pour, je l'espère, une édition papier avant l'été 2013.
    J'ai fait connaissance avec Rémy par l'intermédiaire d'Amazon car quelques-uns de ses lecteurs avaient également téléchargé mon livre Vivement l'amour. Devant un résumé très prometteur, j'ai tout de suite ajouté son titre à ma longue et interminable liste des livres à lire d'urgence (!) et cette fois, ça y est, c'est chose faite.
     
    Mon verdict est imparable !
    La Trillionnaire a tout des grands romans à succès. Rémy Giemza est un auteur en qui je crois, et que j'encourage vivement à écrire à nouveau. Il manie en effet l'art du rebondissement et de la narration avec la dextérité des écrivains qui n'en sont pas à leur premier coup d'essai.
    la trillionaire
    La Trillionnaire est un récit captivant à propos du destin hors norme d'une femme partie de rien, et qui va, au hasard des rencontres mais surtout en se trouvant confrontée aux rouages les plus subtils de l'empire bancaire, se retrouver rapidement à la tête d'une fortune colossale.
    Rémy Giemza emmène le lecteur avec lui dès les premières lignes, dans une épopée folle et pleine d'argent, aux quatre coins de la planète, et à la fin de laquelle vous ne verrez plus jamais votre banquier de la même façon !
     
    Malgré encore quelques fautes de frappe qui méritent d'être rapidement corrigées (mais en tant qu'autoédité, je sais ce que c'est), ce livre est à découvrir sans la moindre hésitation.
    Parce qu'il possède l'imagination, l'art de la narration, la maîtrise du suspens et le talent de décrire les choses à la fois précisément et simplement, Rémy Giemza est, à mes yeux, un des auteurs à succès de demain. Et à vrai dire, c'est un peu tout le mal que je lui souhaite !

     

    Quelques citations que j'ai relevées, pour leur sens de la formule :

    « Les lendemains furent pourtant beaucoup moins euphoriques et je découvris avec la tristesse d'une jeune femme naïve l'absolue misère sociale des relations au travail. Je passai deux longues années à faire ma place dans la banque, haïe autant par les femmes que par leurs acolytes masculins, et sans recevoir de soutien de la part d'Edgar. »

    « L'émotivité est l'ennemi du bon sens, et la sensibilité exacerbée le handicap de l'intelligence. »

    « À bien y regarder, des banques ou des politiques, ce sont souvent les plus corrompus qui demandent à la société de rester sage. »

    « Je n'étais pas comme la majorité des femmes qui pensent que la fidélité d'un homme se gagne pour la vie et qu'elle s'intensifie forcément lorsque naissent les enfants, ou bien en contractant un crédit immobilier sur vingt ans. »
     


    Et un petit passage que j'aime bien à propos de la ville de Lyon :

    « Lyon était une petite ville charmante au prime abord. La ville rassemblait un étrange mélange de style hausmannien et de grosses maisons italiennes. On aurait dit un petit Paris. Cet intérêt architectural était concentré sur la presqu'île dont on pouvait s'apercevoir en regardant le plan qu'elle était la copie conforme de Manhattan. La même composition en forme de cravate était entourée d'eau.
    — C'est très charmant ! On dirait Paris et Rome réunies sur un Manhattan en modèle réduit, lançai-je à l'inspecteur d'un pas rapide.
    — Ne vous fiez pas aux apparences. À la différence de la Big Apple, on a vite fait le tour de ce gros lopin de terre prétentieux et ruiné par des magasins sans intérêt.
    — Vous n'aimez pas Lyon ?
    — Je passe la plupart de mon temps ici et je m'ennuie.
    — Je crois que je pourrais m'y plaire. Il est vraiment très curieux que cette ville ne soit pas aussi connue sur le plan international.
    — C'est normal. Il fut un temps où les autorités locales œuvraient pour le rayonnement de la ville, mais aujourd'hui on a laissé la place à un dandy plus gestionnaire que visionnaire. »

     

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