• Ce sont les NB Studios qui ont réalisé les videos humoristiques sur le thème de "comment conclure", en référence à mon premier roman Vivement l'amour disponible en papier par correspondance, ou sur Amazon en numérique, sur la page http://www.amazon.fr/Vivement-lamour-ebook/dp/B008BKZ7UO

    Pour mieux les connaître, je me suis dit qu'il n'y avait rien de mieux qu'une petite interview…

    NBS1

     

    CB : Pour ceux qui ne vous connaissent pas, pouvez-vous nous présenter brièvement le concept des NB Studios, qui vous êtes, comment vous vous êtes rencontrés, comment sont nés les NB Studios, etc. ?

     

    Nutsukao :
    Les NB studios sont avant tout une entreprise familiale, dont les deux membres fondateurs, Nutsukao pour le N et Baviol pour le B, sont unis par les liens du cousinage. Nous avons commencé nos productions en 2002, il s’agissait à l’époque de scenarios photomontés sur PowerPoint, racontant les aventures des deux rivaux au travers de duels aussi farfelus qu’inattendus… Après deux saisons et 23 épisodes, nous avons décidé de franchir un cap et de passer à la 3D avec la réalisation de films, en 2005, date de naissance à proprement parler des NB studios. Le concept est simple : se servir de thèmes qui nous sont chers pour en faire des choses visuelles à caractère divertissant ! À la base, nos productions n’étaient en aucun cas destinées à une diffusion publique (d’où la qualité pour la moins aléatoire des premières) mais au fil du temps, nous nous sommes dit que si nous pouvions faire rire ne serait-ce qu’une personne, alors pourquoi pas…

    Pour ce qui est des membres autres que Nutsukao et Baviol, tous sont eux aussi issus du vivier familial, ainsi, Planète qui fait de nombreuses apparitions (France Forever, détective Conar…) est le frère ainé de Baviol, et la petite nouvelle, Eden, 16 ans, est leur sœur cadette, au lycée en filière scientifique. Elle nous a d’ailleurs rejoint que depuis fin 2012 pour le tournage de Capitaine France.

     


    CB : Qu'est-ce qui vous a plu dans le tournage des scènes autour des tentatives de séduction de Charlie ? Est-ce que certaines scènes étaient plus difficiles à tourner que d'autres ? Qui a eu les idées, comment fonctionnez-vous, est-ce qu'il y a une espèce de brainstorming de départ ?

     

    Nutsukao :
    Vivement l’amour a été un projet atypique puisque, pour la première fois, nous devions faire avec un thème imposé. L’idée de l’ado gaffeur et pas doué en amour m’a tout de suite parlé (un air de déjà vécu sans doute ?) Même imposé, le thème nous a laissé une large marge de manœuvre si bien que les idées sont venues naturellement, tant en nous laissant nous inspirer de situations vécues ou en allant vers des clichés plus connus mais remaniés à notre sauce. La principale difficulté aura été de retranscrire les textes en employant le bon ton… Nos productions habituelles reposent souvent sur de l’action visuelle et non verbale. En tout cas, l’exercice fut bon.

     

    Baviol :
    Pour ce scenario, c'est Nutsukao qui a eu les idées principales, après on a fait le point pour apporter de nouvelles idées ou modifier des scènes. 

    Les tournages sont difficiles quand on doit trouver la bonne attitude à avoir en fonction de la situation. Ça peut apporter de nombreux fous rires.

     

    NBS2


    CB : Pour chacun d’entre vous, est-ce qu'on peut avoir une petite présentation ?

     

    Nutsukao :
    Moi, c’est Nutsukao, 34 ans, logisticien. Contrairement à mon métier, je ne suis pas terre à terre mais plutôt dans les étoiles… très loin dans les étoiles même. Ce que j’aime c’est créer, dessin, écriture, peinture, cuisine, film… c’est avec  ça que je prends mon pied et les NB studios en sont un bon exemple.

    J’ai écrit un livre, je suis en phase de finalisation, mais mon rêve absolu serait de l’adapter en film d’animation ! Ce que je n’aime pas, c’est la place toujours plus importante que prend la culture américaine dans les domaines culturo-ludiques (films, séries, jeux vidéo, musiques…) Hormis Star Wars et le coca, j’évite autant que possible tout ce qui vient de là-bas.

     

    Baviol :
    Moi, c’est Baviol, 29 ans, employé commercial. Ma vie s'organise autour de mes enfants et de mes passions : jeux vidéos, Lego, foot, les œuvres de Tolkien et de Haruki Murakami, le Japon, et j'en passe.

     


    CB : Qu'est-ce que « NB Studios » pour vous ? Quels sont vos projets actuels, objectifs… ?

     

    Nutsukao :

    Pour moi, NB studios reste une formidable distraction où la non prise de tête est une obligation absolue ! Objectif : le fun ! Niveau projets, la suite de notre mini-série Capitaine France, un autre épisode de Où est Charlie (à la demande des fans), et plein d’autres projets dans la tête dont une autre mini-série mettant en scène un vieux personnage NB : Mark Jador…

     

    Baviol :
    Les NB Studios sont avant tout une partie de plaisir. Faire du divertissement en s'amusant. On a toujours des petits projets qui mûrissent dans nos têtes pour votre plus grand plaisir.

     


    Vivement l'amour - Le bétisier par Nutsukao


    CB : Quels sont vos inspirations ? Avez-vous des films préférés, acteurs et actrices… ?

     

    Nutsukao :

    Mon inspiration vient de la culture japonaise, manga, jeux vidéo, animation, cosplay, et même cinéma asiatique. Personnellement, je voue un culte particulier à Shigeru Miyamoto (le créateur des plus grand jeux vidéo Nintendo) … les jeux vidéo, c’est ma drogue, mais attention, les vrai jeux, pas les trucs de guerre où il faut flinguer tout le monde sans réfléchir.

    Niveau cinéma, je suis un grand fan de Star Wars et du Seigneur des anneaux. J’aime tout ce qui est grande saga avec une attirance prononcée pour la S.F., sans oublier les films d’animation de maître Hayao Miyazaki. Pour ne citer qu’un nom, j’apprécie l’univers dark mais toujours positif de Tim Burton. Dans un autre domaine, les Nuls et les Inconnus sont pour moi des références en terme d’humour.

     

    Baviol :
    Je pense que nos inspirations viennent des références de notre enfance, je pense aux Inconnus, au Club Dorothée et ses dessins animés pour ne citer qu'eux. Pour ma part, j'aime aussi beaucoup Dubosc.

     

    Vous pouvez découvrir les vidéos des NB Studios sur :

     

    Leur site : http://www.Nbstudios.kazeo.com

    Leur blog : http://www.nb-studios.skyrock.com
     

     

    NB studios sur Facebook

    NB Studios sur Twitter

    Leur chaine youtube : lesNBstudios


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  • Capture d’écran 2013-05-17 aÌ€ 17.00.09

    Ce week-end, j'étais au château de Malijay à Jonquières, au Salon du Livre Libre, première édition du genre, grand rendez-vous des auteurs auto-édités… mais aussi des petits éditeurs en manque d'auteurs ;-)

    Samedi, 8h50, j'étais au rendez-vous, sous un ciel bleu azur sans un seul nuage et une température pourtant très basse pour la saison.

    boules-quiesVenu depuis la Haute-Savoie, j'avais fait le trajet la veille pour dormir à proximité dans un hôtel premier prix, faisant partie d'une enseigne qui n'est pas prête de me retrouver parmi son listing de clients. Entre les murs démunis de toute isolation acoustique et le clic-clic insupportable de la caméra de video surveillance extérieure, je crois que je n'aurais pas fermé les yeux de la nuit si je n'avais pas eu la bonne idée de voyager avec mon petit sachet de boules Quies.

    Je vous épargne au passage l’enregistrement de mon arrivée sur la mauvaise ligne client, entrainant une double facturation dont le remboursement ne surviendra pas avant le début du mois prochain, malgré de multiples échanges plus ou moins cordiaux, par mail, pour prouver par A+B que le calcul de l'hôtesse d'accueil n'était pas le bon.
     

    Bref, tel un comédien visitant les lieux de son premier spectacle pour la première fois, ce samedi matin, j'arpentais les allées faites de jolies tables en bois, sur lesquelles quelques étiquettes avaient été scotchées pour faciliter le repérage de nos emplacements.

    Quelques auteurs continuaient à arriver, comme des personnages solitaires et un peu perdus parfois, ou bien en grappes pour se tenir chaud ou se donner du courage pour affronter le jugement inflexible des visiteurs tant attendus. Je les observais tous très attentivement, cherchant à reconnaître, avec la plus grande difficulté du monde, s’il y en avait parmi eux avec qui j’étais en contact sur les réseaux sociaux. Osant une formule de politesse ou une poignée de main avec celles ou ceux qui m’inspiraient le plus de sympathie, feignant l’indifférence lorsque certains ne prenaient même pas la peine de répondre à cet élan de fraternité naturel, je fis très rapidement le tri entre non pas le bon grain et l’ivraie, mais plus métaphoriquement entre la feuille de vigne et le caillou.

    Capture d’écran 2013-05-17 à 16.20.44

    Hormis quelques individus totalement normaux, arrivés là en toute décontraction en affichant leur parfaite maîtrise de la situation, le reste des auteurs était constitué de deux groupes parfaitement distinctibles : certains, comme moi, suintaient l’amateurisme, et d’autres avaient manifestement répondu « présent » pour se glorifier de la beauté de leur plume, la littérature, comme chacun le sait, étant une affaire de gens sérieux n’hésitant pas à troquer le sourire de la niaiserie contre un minimum de contenance intellectuelle.

    Des mondes très différents allaient devoir se côtoyer, avec toute la richesse de leurs imaginaires mais aussi tous les travers de l'âme humaine, et j’espérais personnellement avoir la chance de tomber à la table de gens avec qui les affinités seraient au rendez-vous… ce qui fut heureusement le cas ! (ouf !)

    Capture d’écran 2013-05-17 à 16.57.30

    Parce que l'organisateur du salon nous l'avait conseillé, j'avais prévu pour accessoire inhabituel un chapeau qui me donnait des allures de cowboy sans cheval à la recherche de sa compagne pour le bal du dimanche. Mais pour le moment, le soleil ne tapait pas suffisamment pour que je me permette l'excentricité de ce look d'auteur inclassable. Je le laissai donc dans le coffre de mon carrosse, préférant me munir, en guise de boucliers, de mes deux cartons de livres remplis de toute une espérance dont le titre ne pouvait être plus évocateur (Vivement l'amour), et dont je n'espérais qu'une chose : « Vivement que je les vende ! »

     

    Face aux bourrasques, le déroulé des nappes de papier ne fut pas une partie facile. Certains commirent l’imprudence d’utiliser leurs premières œuvres en guise de maintien provisoire, mais c’était sous-estimer le poids de nos vanités contre la force du vrai mistral gagnant. Adieu poésies, adieu jolies formulations ! Les plus beaux présentoirs ne tinrent pas deux minutes, et il en fallut même de peu pour qu’un petit recueil de bonnes nouvelles ne se transforme en grosse gifle fatale pour son auteur, qui posait pourtant le plus sagement du monde en attendant l’arrivée des premiers visiteurs.

    Capture d’écran 2013-05-17 à 17.22.19

    Devant cette première démonstration de la juste réalité des choses, nous dûmes alors œuvrer en équipe. À l’aide du gros scotch d’emballage que j’avais emporté avec moi pour refermer mes cartons d’invendus, nous fîmes face à l’excitation perverse des éléments, qui semblaient se moquer de nous comme des marionnettistes avec leurs poupées de chiffon.

    Tandis que l’un de nous jouait au lutteur de la Grèce antique pour plaquer la nappe du mieux qu’il pouvait sur le bois usé des tables d’écoliers, un autre endossait le rôle du crustacé dont les pinces auraient été ligotées par le ruban adhésif, en pestant haut et fort contre celui ou celle qui détenait la paire de ciseaux sans pour autant sembler vouloir lui venir en aide.

    Capture d’écran 2013-05-17 à 16.48.55

    Bref. J’ai fait mon premier salon en tant qu’auteur, et j’en garderai le souvenir d’une aventure épique riche de contacts et de rencontres, non pas avec les lecteurs (car ils étaient peu nombreux), mais avec d’autres auteurs indépendants dont les parcours, personnalités et ouvrages auront retenu toute mon attention ;-)

    J'ai eu l'honneur de donner ma première interview dimanche à une journaliste, mais comme je ne sais pas encore si elle sera diffusée sur le site de l'organisateur du salon ou pas, j'en ai profité pour enregistrer dans la foulée une petite impro video sur le même sujet.
    Là aussi, ça suinte un peu l'amateurisme, mais comme certains me l'ont fait remarquer à juste titre, l'authenticité reste un ingrédient important dans toute présentation… (hum)

    Donc, pour celles et ceux qui ne me connaissent pas encore : rencontre !

     


     


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  • NB Studios 2013

     

    Internet permet ce genre de rencontres que la réalité géographique rend forcément beaucoup plus improbables.
    J'ai découvert les NB Studios sur Kazeo , la plateforme qui héberge ce blog.
    De nature curieuse, je me suis permis de pousser la porte de la page d'accueil de leur site pour découvrir leurs fameuses "videos faites à la maison" et j'ai adoré le côté décalé avec lequel ils traitaient leurs sujets.


    Nous avons fait plus ample connaissance, et les NB Studios se sont lancés dans une aventure digne des meilleurs formats courts télévisés…
    Bref, Eden, Baviol et Nutsukao ont rendu hommage à Marina, Charlie et Florent.

     

     

    Comment un ado peut-il séduire la fille qu'il aime ?
    Charlie réussira-t-il à séduire Marina ?

    - tentative 1 : le premier rendez-vous
    - tentative 2 : l'après-midi ludique
    - tentative 3 : la soirée dvd
    - tentative 4 : la sortie sportive
    - tentative 5 : la soirée au coin du feu
    - tentative 6 : le tchat sur internet
    - tentative 7 : le mea culpa
    - tentative 8 : laisser venir…



     


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