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Entre mes mains le bonheur se faufile, la nouvelle perle d'Agnès Martin-Lugand
AGNÈS MARTIN-LUGAND, c'est un premier roman auto-édité sur Amazon dès le lendemain de Noël 2012, avec un succès quasi immédiat qui la propulse parmi les meilleures ventes de la catégorie Littérature d'Amazon, et soudain cet exploit qui débouche sur le début d'un vrai conte de fée, avec l'éditeur Michel Lafon qui la contacte pour lui proposer son premier contrat, les premières interviews radio, télé, etc… et tout le tapis rouge que l’on déroule à des personnes comme elle.
Bref : 150 000 exemplaires vendus
+ la traduction de son livre dans une vingtaine de pays
+ une adaptation cinématographique en vue
+ + +…
Tout le monde se souvient bien évidemment de ce livre qui fait partie des titres, mais aussi tout simplement des grands moments de lecture que l'on n'oublie pas :
LES GENS HEUREUX LISENT ET BOIVENT DU CAFÉ
Aujourd'hui, 5 juin 2014, Agnès peut sabrer au moins deux bouteilles de champagne :
1. son premier roman sort au format poche, pour le plaisir de ceux qui se voient déjà le lire à la plage cet été (et là, on fait whaou ! le format poche !!!)
2. et plus merveilleux encore : Agnès récidive avec la publication, chez Michel Lafon toujours, de son deuxième roman ENTRE MES MAINS LE BONHEUR SE FAUFILE.
D'abord, il faut savoir que si je publie cet article, c’est que j'ai eu la chance de pouvoir le lire avant qu'il sorte.
Enfin non, je ne l'ai pas lu : je l’ai dé-vo-ré en une seule journée !
À moins que ce soit ce livre, qui m’ait dévoré, je ne sais plus…Pour celles ou ceux qui se posent la question : 334 pages.
« Ouf ! », n'est-ce pas ? C'est un roman beaucoup plus étoffé que le premier (dont le seul reproche que je pouvais faire était d’être trop court).
Résumé de l'éditeur :
Depuis l’enfance, Iris a une passion pour la couture. Dessiner des modèles, leur donner vie par la magie du fil et de l’aiguille, voilà ce qui la rend heureuse. Mais ses parents n’ont toujours vu dans ses ambitions qu’un caprice : les chiffons, ce n’est pas « convenable ». Et Iris, la mort dans l’âme, s’est résignée.
Aujourd’hui, la jeune femme étouffe dans son carcan de province, son mari la délaisse, sa vie semble s’être arrêtée. Mais une révélation va pousser Iris à reprendre en main son destin. Dans le tourbillon de Paris, elle va courir le risque de s’ouvrir au monde et faire la rencontre de Marthe, égérie et mentor, troublante et autoritaire…
Portrait d’une femme en quête de son identité, ce roman nous entraîne dans une aventure diabolique dont, comme son héroïne, le lecteur a du mal à se libérer.
Mon avis :
Il est simple. Il est sans nuance. Il est percutant :
Vlan. C’est encore une grosse claque dans la gueule. Ou plutôt, pour dire les choses en mieux : une grande leçon de littérature ;-)
Avec ce nouveau roman, AGNÈS MARTIN-LUGAND confirme son entrée par la grande porte dans le monde des auteurs dont on ne peut plus se passer dès qu’on les a découverts.Ses personnages sont finement maîtrisés, j'adore sa façon de jouer avec les émotions qui les habitent. C'est du grand cru, encore une fois. Un roman à la fois différent du premier… et fidèle à sa façon de jouer avec les émotions qui prennent en tenaille ses personnages.
Beaucoup d´authenticité, beaucoup de réalisme, beaucoup de clairvoyance au delà des comportements humains et de leurs apparences.
Iris, Pierre, Marthe, Gabriel… 4 personnages que vous n’oublierez jamais. Des caractères d’une complexité et d’une authenticité si troublantes qu’ils vous remueront jusqu’au fond des tripes jusqu’à ce que vous ne puissiez plus faire autrement que vous rendre compte que vous ne pouvez que les aimer.
J’ai particulièrement été admiratif de la façon dont Agnès Martin-Lugand laisse croître les tensions internes du personnage principal, et des conséquences qu’elles ont sur le rythme de l’histoire, dont on a du mal à s’extraire. La fin du livre, bien que périlleuse, se révèle parfaitement maîtrisée, comme la dernière pièce d'un puzzle qui viendrait parfaire l'ouvrage, ou plutôt la clef de voute d'un édifice qui viendrait lui conférer non seulement toute sa solidité, mais aussi sa splendeur.
Encore une fois, c’est un livre qui ne se lit pas : il se dévore.
On pourrait alors croire qu’on l’oubliera sitôt qu’on l’aura refermé et reposé sur son étagère, mais que nenni ! c’est absolument le contraire.
C’est une lecture qui ne s’oublie pas.
Une histoire qui marque. Des personnages qui nous habitent. Un style qui fait mouche et un livre qui reste, dont on ne peut sortir que grandi.
Agnès avait fait une percée remarquable l'année dernière avec LES GENS HEUREUX LISENT ET BOIVENT DU CAFÉ, mais cette fois-ci, n'en déplaise à ses détracteurs, cette jeune auteure démontre avec audace qu'elle fait maintenant partie des auteurs dont la littérature française aura du mal à se passer.
Félicitations Agnès.
Un bel exemple de réussite pour les auteurs qui souhaitent commencer en toute indépendance ;-)
« Deux têtes valent toujours mieux qu'uneSyblio, histoire d'un prestataire qui méprise ses clients »
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Commentaires
1bregmanJeudi 5 Juin 2014 à 10:47testRépondre
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