• L'aventure de l'auto-édition

    J'ai 36 ans, j'écris depuis l'âge de 13 ans, et après avoir commencé, en 2006, à partager quelques-uns de mes brouillons sur un blog, je viens de boucler le manuscrit de mon premier roman.


    Il s'adresse à un lectorat allant des lycéens aux jeunes quadragénaires, et plus particulièrement à ces trentenaires — dont je fais partie — qui auraient la nostalgie de leurs années collège, de l'époque de leur premier amour, et qui souhaiteraient s'offrir un petit retour en arrière sur fond d'humour.


    Afin de répondre à la demande de quelques-uns de mes lecteurs fidèles, je me suis lancé dans ce beau projet qui est celui de la publication.

    Que faire ? Publier à compte d'éditeur ? S'autoéditer ? (je ne parle pas de la solution de l'édition à compte d'auteur qui n'est en fait qu'une simple arnaque visant à transformer un mauvais écrivain en bonne poire)

    Devant les retours d'expériences de beaucoup vis-à-vis des éditeurs tradionnels, j'ai opté pour l'autoédition.

    Qu'est-ce que l'autoédition (ou auto-édition) ?

    Un auteur qui s'autoédite décide de porter la casquette d'éditeur en plus de celle d'auteur. Il se rémunère, par conséquent, non pas sous la forme de droits d'auteur, mais de bénéfices commerciaux (les produits de ses ventes).

    Son rôle est donc double (auteur + éditeur), et malgré le travail que cela exigera de lui, il bénéficiera la plupart du temps d'un accueil assez réservé de la part des lecteurs et surtout des professionnels que sont les libraires. En effet, le fait de s'autoéditer peut vouloir simplement dire que ce choix était la dernière possibilité qu'il lui restait pour se glorifier de tenir entre ses doigts un gros livre bien palpable noirci d'un texte qui n'aura jamais intéressé personne.

    Pour les libraires, le fait d'être publié par un éditeur digne de ce nom représente la garantie que des professionnels de la lecture (même si la subjectivité reste de mise : Proust, Philippe Djian, et plus récemment Anna Gavalda ont déjà essuyé, parmi tant d'autres, le refus de grandes maisons d'édition avec des titres qui sont aujourd'hui des best-sellers)


    Au risque de m'attirer quelques a priori suspicieux de la part de ceux qui ne me connaissent pas, les foudres de jalousie de ceux qui auraient aimé faire la même chose sans jamais avoir osé le faire, les mauvaises justifications de ceux qui croient avoir été touchés par la grâce parce qu'une maison d'édition leur a fait confiance en échange de quelques misérables droits d'auteur, et les critiques acerbes de ceux qui n'ont que le verbe pour se faire mousser, "j'opte pour la formule offensive" (clin d'œil à l'excellent Jean-Paul Rouve dans Podium), càd l'autoédition.


    Best Of Podium - Formule Offensive
    envoyé par oggys. - Regardez plus de vidéos comiques.

     

    Au moins trois bonnes raisons :

    - l'aventure humaine : le plaisir d'en faire le plus possible tout seul, par exemple, qui répond assez bien à mon tempérament d'indépendant (une correctrice professionnelle a quand même mis son nez dans le texte, merci à elle, il faut savoir recourir à meilleur que soi !)

    - la possibilité de pouvoir exploiter le manuscrit comme je veux, où je veux et quand je veux sans rien avoir à demander à personne (il faut savoir que lorsqu'un éditeur vous publie, il devient propriétaire de votre ouvrage, avec tout ce que cela implique pour vous et pour lui)

    - le pied de nez, ou le plaisir de faire aussi de l'autoédition anti-édition (cf Marc-Edouard Nabe) : les éditeurs continuent de vouloir se gaver sur le dos des écrivains (avec la "crise", les droits d'auteur sont tombés à 8% du prix du livre chez beaucoup, ce qui signifie que lorsque vous achetez une nouveauté "pas chère" à 20€, l'écrivain ne touche que 1,60€… sur lesquels il payera encore des impôts !) et ce, même malgré les bonnes marges de la distribution numérique (lorsque je vois des ebooks en téléchargement à 15€ (ce 25/11/2010) sur le site de la FNAC, par exemple, pour ne pas les citer, qu'il n'y a pas de frais d'imprimerie ni de distribution, je trouve ça abusé, désolé !)

     

    DONC, POUR LES FIDELES AU POSTE…
    COURAGE, ENCORE UN PEU DE PATIENCE, MERCI D'ETRE LÀ ET…

    À SUIVRE, TRES PROCHAINEMENT !!!!

     

    Pour celles et ceux qui seraient également intéressés par l'aventure de l'autoédition (ne soyez pas motivés par l'argent, il ne faut pas rêver), je vous invite à lire les bonnes infos des sites suivants :

    http://www.auto-edition.info/

    http://www.auto-edition.com/indexchapitres.html

    http://www.schemectif.net/Qui/SP/Edition/Guide.html#DevenirEditeur

    Guide de l'éditeur

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  • Commentaires

    1
    Fr
    Lundi 3 Janvier 2011 à 18:25
    Bonjour
    Bravo pour votre courage et votre livre. Il est vrai que l'autoédition reste encore marginale - mais pour combien de temps encore. Un auteur n'a-t-il pas le droit d'être justement rétribué pour ses écrits et son labeur. Même si le côté financier n'est pas la principale motivation comme vous le dites dans votre article.
    Voici un lien ou vous avez beaucoup d'informations et de pages conseils sur l'autoédition.
    http://autres-talents.fr
    2
    charliebregman Profil de charliebregman
    Dimanche 9 Janvier 2011 à 00:10
    Je connaissais le site autres-talents. Ils font d'ailleurs partie des deux prestataires qui ont retenu toute mon attention. Par ailleurs, beaucoup d'infos peuvent intéresser tous ceux qui veulent se lancer dans l'aventure de l'auto-édition%u2026
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