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L'embarras du choix
On peut très bien vivre comme ça durant des années. Des années entières sans se poser la moindre question, sans se confronter au moindre doute, sans se heurter à la moindre angoisse. La vie ne se résume alors qu’à cette succession absurde de tâches à effectuer, les unes à la suite des autres, implacablement, sans heurt ni surprise, et il faut bien reconnaître que cela a tout de réconfortant, que de savoir que tout est réglé d’avance et qu’aucun grain de sable ne viendra faire son grain de sel dans le potage.
Cependant, je ne crois pas que le cerveau humain soit fait pour ne pas se poser de questions, et si je me trompe, je peux vous certifier que le mien, lui, ne l’est pas. C’est même exactement le contraire : le mien gamberge et ne s’arrête jamais. A l’instar d’un programme qui serait sur le point de déstabiliser l’intégralité du système qui l’héberge, mon cerveau a pris la fâcheuse habitude de me prouver, en permanence, que deux choses demeurent inéluctables.
La première, c’est que je ne suis pas un esclave.
La seconde, c’est que j’ai l’embarras du choix de la porte de sortie.<script type="text/javascript" src="http://s7.addthis.com/js/250/addthis_widget.js?pub=bregman"></script>
Tags : passivité, opportunité, esclave, existence, liberté
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Commentaires
Le chemin est encore long et les places sont très chères. j'appréhende le moment où il va falloir aller taper à la porte des éditeurs ;)
Merci encore pour ton soutien, qui me fait chaud au c½ur.3Joe BlackSamedi 7 Novembre 2009 à 17:53Je confirme :-)Je confirme :-)
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Bises et bonne semaine.