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L'expédition vers la grande ville (partie 3)
[Bref. On ferme le coffre ?] (suite de la deuxième partie accessible ici)
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— Je crois qu’on va devoir changer de voiture plus vite que prévu, j’ai fait à ma femme.
Ce n’est pas une parole en l’air. Pas une réflexion anodine.
Ma femme, c’est le ministre des Finances de notre couple. Si je ne l’informe pas de ce besoin qui va rapidement devenir imminent, je vais me faire sucrer le budget, et je n’aurai plus qu’à attendre l’année prochaine pour pouvoir espérer en reparler !
— Pourquoi tu dis ça ?
Un ministre des Finances qui sangle ses filles ne peut pas penser « finances » au moment où je lui parle « projet de financement ». Restons plus terre à terre, et gardons-en pour la route ! La route est longue.
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— Je ne ferme pas le coffre … j’informe.
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Cet été, si nous conservons notre projet de vacances tel quel, avec nos deux marmottes et tout leur matos, il ne faudra pas oublier la location du minibus, d’autant plus que Mémère devrait s’attaquer aux petits pots, et des petits pots pour dix jours, il en faut des quantités monstrueuses, surtout quand on part en pleine campagne et qu’aucune épicerie même spécialisée ne pourra nous refourguer ce genre d’article !
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— Tu ne pourrais pas faire un effort pour supprimer des choses ? je demande.
Je suis poli, mais les femmes, quand elles préparent quelque chose, elles aiment bien qu’on leur dise que c’est super bien fait, même quand il y a trop de choses à emmener :
— Comment ça, « supprimer des choses » ? Je ne vois pas ce que je pourrais supprimer, étant donné que j’ai déjà pris le strict minimum !
— Tu es obligé de prendre autant de couches ?
— Tu sais combien ta fille en utilise, par jour ?
— Ben … Deux ou trois, non ?
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Les femmes ne se mettent pas à la place des hommes qui ne ne touchent jamais une couche :
— Huit minimum ! corrige-t-elle excédée.
— Huit ?
— Il serait grand temps de s’intéresser au dossier, tout de même ! Certaines choses sont quand même inacceptables !
— Huit par jour, en effet … C’est inacceptable … C’est quand, qu’elle fait dans le pot ?
— Mais enfin ! Elle n’a que cinq mois !
— Et alors ?
— Un bébé ne maîtrise pas ses sphincters à cinq mois !
— Ses quoi ?
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Elle regarde sa montre, et se met à piétiner :
— Bon, allez ! Laisse-moi rentrer ça dans le coffre ! On ne va pas coucher là, non ?
— Holà … Du calme ! Minute, Papillon ! Elle se débraque, la jument ?
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Là, je n’ai pas compris, Maman Marmotte m’a volé dans les plumes et m’a percuté violemment à l’aide de la grosse boîte de lait en poudre pour Bébé.
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Vlan. Ça a fait pof sur ma tête creuse, et j’ai vu les cloches.
— Ah ! Ça y est ! C’est Pâques ! je me suis exclamé.
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Commentaires
2visiteur_bregmanJeudi 28 Juin 2007 à 23:24Flatteuse !3visiteur_Barbie PearMercredi 4 Juillet 2007 à 22:46J'aime bc ton ?iture, bravo Charlie Bregman, si tu trouves un ?teur, je suis preneuse !4visiteur_bregmanJeudi 5 Juillet 2007 à 21:395visiteur_LiliputDimanche 8 Juillet 2007 à 11:50Le probl? de Charlie, c'est qu'il ne cherche PAS d'?teur !
Qui cherche trouve, ?ne te dit rien ???6charliebregmanDimanche 8 Juillet 2007 à 20:16Suivre le flux RSS des commentaires
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As-tu pens? ceux qui se pointent sur ton blog ici pour la premi? fois ?
MOI JE LE DIS HAUT ET FORT !
CHARLIE EST UNE CREME !
et en plus, c'est loin d'?e une cloche !