Vivement l'amour est un roman (et non pas une autobiographie, contrairement aux apparences).
Charlie a 15 ans, il est en troisième, au collège, c'est un garçon timide, complexé, aux parents assez autoritaires, et qui semble manifestement un peu perturbé par ses hormones.

Pour contourner sa timidité et son incapacité à avouer ses sentiments, il a pris, avec le temps, la mauvaise habitude de flirter, de jouer, de séduire un peu toutes les filles qui peuvent lui passer à proximité. Et ce, jusqu'au moment où Marina, la plus belle, la plus intelligente, la plus convoitée peut-être, lui reproche publiquement de n'être qu'un allumeur.

A partir de là, Charlie va commencer à se poser les bonnes questions.
Est-ce que la vie ne commence finalement pas au moment où l'on décide d'assumer ses propres choix ?

Mis au pied du mur, et aussi parce que, à quinze ans, on ne se contente pas de choisir les chemins les plus faciles, il décide, un peu sur un coup de tête mais sans doute beaucoup parce qu'à ce moment-là, pour la première fois de sa vie, il écoute son cœur, d'assumer enfin - et exclusivement - son amour pour Marina.

Seulement voilà : comment fait-on pour entrer en piste en véritable prince charmant alors qu'on a toujours prouvé qu'on ne savait le faire qu'en costume de clown ?

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Ce livre, c'est toute l'insouciance de l'âge bête, et en même temps toutes les questions angoissantes qui s'acharnent à torturer les ados.

Mais c'est surtout le parfum inoubliable du premier amour : un premier amour qui ne s'écrit qu'une fois et auquel… on ne se prépare pas !