• Place à de nouvelles aventures !

    lever de rideau

    Lorsque j'ai ouvert ce blog le 14 février 2006, je savais que j'avais des choses à partager à travers ce que j'écrivais mais je doutais énormément de mon droit à pouvoir le faire, de la pertinence de ma façon de percevoir le monde, de la qualité de mon style, et surtout, de la valeur ajoutée que je pouvais réellement transmettre à mes lecteurs.
    J'ai eu la chance d'être encouragé dans cette voie dès le départ, par d'autres blogueurs pleins de bienveillance, et notamment certains qui étaient déjà bien engagés et réputés dans le petit monde sordidement délicieux des Arts et des Lettres.

    J'avais décidé que j'ouvrais ce blog pour une durée de 4 ou 14 ans.
    Dans 3 semaines, cela fera donc 14 ans que ce blog est ouvert.

    Entre temps, le blog "Maux volatiles" est devenu "Motus Démo", puis finalement "Auteurs indépendants", un blog que j'ai voulu consacrer au soutien des talents souvent méconnus de l'autoédition.
    Parmi ceux qui ont rencontré le plus de succès depuis (et l'ont confirmé durant tout ce temps), j'ai eu la chance de pouvoir interviewer Aurélie Valognes, Agnès Martin-Lugand, Jacques Vandroux…
    J'ai le plus grand respect pour ceux qui rencontrent un succès qu'ils savent faire perdurer.
    Pas forcément parce que leurs livres me parlent (parfois c'est le cas, parfois pas, ce type de rencontre mystérieuse et improbable ne regardant que nos prédispositions du moment à nous intéresser aux mêmes choses), mais parce que le talent, pour moi, c'est surtout de se rencontrer soi-même pour partager avec les autres le meilleur de ce que l'on peut leur apporter de soi.

    Il n'y a pas de bonne ou de mauvaise littérature.
    Il n'y a pas de la bonne littérature qui ne ferait pas de ventes (ah, la bonne blague !), et de la mauvaise littérature qui ferait trop de ventes (exit, les hypocrites !)
    Il y a la littérature qui vous parle, qui vous remue, qui vous réveille des envies et des émotions, qui vous transporte, qui vous emporte, qui vous fait rêver et qui vous donne l'envie de vous accrocher à vos propres rêves.
    Tout le reste n'est qu'une tentative maladroite et manquée de parvenir à ce résultat-là.

    Écrire est pour moi la plus noble des quêtes.
    Celui qui écrit puise au plus profond de lui-même pour accoucher du meilleur.
    Il transforme sa propre sensibilité qu'il a du monde en quelque chose qui participe à la survie de ceux pour qui le monde entier, tel qu'il est aujourd'hui, ne suffit pas.
    Nous partageons tous la même réalité collective, mais chacun, en fonction de ses parts d'ignorances et de compréhensions, en filtre sa propre perception.
    Ainsi, des univers tout entiers prennent naissance, en nous, comme autant de bons petits plats qui mijotent en cachette, et que seule notre bonne volonté à pouvoir en partager les saveurs avec les autres nous permettra d'en soulever les couvercles.

    Je ne suis donc pas de ceux qui séparent les "écrivains" de ceux qui ne mériteraient pas ce titre.
    J'encourage tous ceux qui aiment les mots, qui ont compris la puissance des mots, à écrire et à faire en sorte que leur écriture apporte plus de lumière en leurs ténèbres pour que de ces ténèbres surgisse un nouveau phare dans la nuit noire des âmes en quête d'un monde plus beau, plus bienveillant, plus paisible…
    Bref, un monde nouveau ?

    Lire ou écrire nous rendent humains. Les mots nous connectent à nos apparentes singularités, et à travers elles, lèvent parfois le voile sur une possible universalité.

    Quant aux auteurs indépendants, qu'ils soient accompagnés, entourés ou profondément seuls dans leur quête, je crois qu'ils partagent tous un certain goût pour la liberté.
    Leur autoédition n'est pas de l'autopublication, et elle n'est pas non plus de l'anti-édition.
    Je crois que tous les auteurs qui respectent un minimum leurs lecteurs ont compris que derrière cette étiquette un peu maladroite d' "auteurs indépendants" s'impose surtout la nécessité de recourir à une forme d'édition un peu nouvelle, plus collaborative, et peut-être un peu plus respectueuse du travail des auteurs, justement.

    Écrire, un métier ?
    Je laisse la question en suspens.
    Que ceux qui voudraient s'empresser d'y répondre commencent d'abord par prendre la plume, et nous les écouterons ;-)

    Bienvenue à vous, amoureux des mots et de la littérature.
    Une littérature qui s'appauvrit, c'est une part d'humanité qui s'éteint.

    Ici, nous ferons donc en sorte de rallumer des étincelles.
    On peut lever le rideau.
    Place à de nouvelles aventures !

    Place à de nouvelles aventures !



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