• Qui suis-je ?
    A priori, tout le monde sait répondre à cette question.
    Ou du moins, tout le monde peut donner une réponse à cette question.
    Mais pour autant, est-ce LA réponse ?

    Voyons ensemble.
    Laisse-moi te poser la question : qui es-tu ?

    Pourquoi Charlie ?


    OK, tu vas me donner éventuellement ton nom, tu vas me parler de l'endroit où tu vis, tu vas me parler de ce que tu fais dans la vie, c'est-à-dire le ou les rôles que tu occupes dans le grand jeu du Monopoly social et des conventions humaines, et puis quoi ? Tu vas vraiment accepter de te laisser réduire à quelques chiffres ? Ton âge, ta taille, ton poids, combien d'enfants tu as, éventuellement le nombre de relations amoureuses que tu as eues, combien tu gagnes, combien tu as de maisons, de voitures, de pays dans lesquels tu as déjà vécu, combien tu dépenses pendant les soldes, combien de cafés tu t'enquilles chaque semaine… ?

    Soyons sérieux : auras-tu sincèrement ouvert ton cœur pour me répondre ?

    Parce que oui, tu vas pouvoir mettre en avant tes forces et tes atouts, te redorer le blason et te montrer sous le meilleur jour, tu vas pouvoir éventuellement parler de ces petits défauts que les conventions sociales considéreront comme acceptables, et donc oui, tu vas pouvoir t'en tirer comme ça a priori, sans y laisser de plume, comme à une consultation chez le généraliste chez qui tu n'aurais même pas ôté ton bonnet et ta parka…

    Mais à cette question sur ton identité, tu auras donc menti.
    Menti par omission, mais donc menti sans concession.
    Car de tes failles, de tes blessures, de ta vulnérabilité, tout sera resté sous verrou, au cachot de tes racines honteuses.
    À cette question "Qui es-tu ?", tu n'auras pas vraiment répondu.

    Sans baisser la garde de tes protections les plus instinctives (les plus inconscientes souvent), tu auras trahi une des valeurs que tu croyais pourtant porter haut dans l'échelle de celles qui te sont précieuses.
    L'authenticité, ça te dit quelque chose ?
    A priori, c'est important, ça, l'authenticité ! C'est une valeur qui a la cote, ça, une valeur qui fait même partie des grandes tendances côté image d'entreprise, pas vrai ?
    Alors elle est où, cette authenticité que tu défends dans ton job et que tu attends des autres, si toi-même n'es pas capable de faire mention de vulnérabilité ?
     

    Pourquoi Charlie ?


    Alors moi, voilà, je te propose de briser la glace le premier. Peut-être que ça t'encouragera à faire de même.
    Au début, cela peut demander un peu de courage, et puis très rapidement, on se rend compte qu'au-delà du courage, qu'est-ce que ça soulage !
    Oser être soi, c'est comme quand un chevalier peut quitter l'armure pour aller se mettre au lit, c'est comme quand tu quittes tes chaussures de ski après une longue journée, ou comme quand tu poses ton gros sac en haut de cette montagne que tu viens de gravir. Bref, tu as compris le concept : là où tu t'étais habitué(e) à faire avec le poids de toute cette carapace permanente que tu te trimbales, tu vas pouvoir te sentir beaucoup plus léger/ère.

    Donc, voilà. Pour te répondre avec sincérité, je ne sais pas qui je suis. J'ai 48 ans sur les papiers au moment où j'écris ces lignes, j'en ai probablement 15 dans une moitié de la tête, 30 dans l'autre moitié, 75 quand je me laisse trop penser et sûrement moins de 5 devant quelque chose qui me fait vraiment rigoler, mais je ne sais pas qui je suis. Je vis ma vie comme un amnésique.
    Je me sens juste comme quelqu'un qui viendrait d'un autre monde dont je ne me souviens pas, d'un ailleurs qui aurait laissé des traces en moi comme des aspirations indélébiles qui me rendraient souvent inapte ou incompatible avec tout cet aéropage de conventions sociales qui font l'absurdité du petit jeu de la vie.

    Tout ce que je sais, c'est que je suis un hypersensible de la vie fausse, et un hypersensible de la vie qui se cache.
    Comme si j'étais là pour mettre de gros coups de projecteurs sur ce qui devrait nous crever les yeux à tous tellement on l'a sous le nez. Comme si j'étais là pour montrer la paix de la vulnérabilité avouée plutôt que la force mensongère de l'armure qui participe à toutes les guerres.
    Car si venir au monde est une naissance en amnésie, vivre dans ce monde ressemble un peu à une incarnation consciente d'un apprentissage déjà intégré avant cette amnésie.
    Ce que l'on vit nous reconnecte progressivement à ce que l'on est venu partager, transmettre, enseigner parmi les autres.
    De beaucoup de cœurs verrouillés partout autour de nous, nous demeurons une des clés.
    Moi, je crois que j'ai appris de mon chemin de vie à aimer au-delà de ce qui est facile de détester, à pardonner là où il est tellement facile de rejeter, et à être riche de bien plus que ce que l'on croit posséder.
    De ce parcours, j'ai gagné l'amour, la paix et la foi.
    Depuis quelques années, j'y ai perdu la joie. La dernière clé qu'il me reste à reconnecter pour que, d'un point de vue spirituel en tout cas, j'aie l'impression d'avoir réussi à naître enfin à ma vie.

    Je ne sais pas qui je suis et comme cette question m'a toujours hanté, j'ai choisi le pseudonyme de Charlie Bregman pour l'explorer.
    Certains détails ont fuité. Certains savent le nom qui se cache derrière le nom.
    Pour autant, que savent-ils de plus ?
    Savent-ils pour autant mieux que moi qui je suis ?
    En vérité, rien n'est plus simple : c'est bel est bien à travers Charlie que le Nicolas que je suis s'évertue à se rapprocher le plus possible de son "authenticité".

    Pourquoi Charlie ?


    Alors toi ?
    Si à travers mon authenticité à moi tu finissais par te re-co-naître en TOI ?
    Si au-delà de nos apparentes différences on finissait par se retrouver dans un espace d'intimité partagé, un espace d'humanité reconnectée ?

    On y va ?
    Tu tiens ma main ?
    Tu me fais confiance ?

    Ah, tu veux savoir ? Tu veux connaître les risques encourus à lire du Charlie Bregman ?
    Eh bien, sans doute que tu riras parfois, que tu te sentiras un peu chez toi et un peu moins seul(e) dans ce que tu croyais être ta différence, peut-être aussi que ça heurtera parfois certaines de tes forteresses, que ça grippera quelque part dans la mécanique jusqu'à présent implacable de tes convictions, que ça ira éventuellement jusqu'à faire remonter certaines colères ou tristesses refoulées, mais ne crains rien : tout ça fait partie du processus. Du processus de LIBERATION.
    Je ne suis pas ton ennemi mais ton partenaire.
    Je ne suis pas là pour te prouver que tu as tort mais que nous avons tous les deux un seul territoire commun à reconnecter dans lequel la question d'avoir raison n'a absolument plus aucun sens.

    Je pars du principe que la souffrance immature induit le nombrilisme, que ce nombrilisme induit la nécessité d'attribuer aux autres un rôle de bourreau désigné.
    Dans ces jeux de rôles des egos blessés, je propose un autre angle de vue, à travers lequel le bourreau étiqueté pourrait tout aussi bien être considéré comme l'otage d'une victime qui ne manque en réalité que de courage pour suivre le chemin du sage.
    À travers cette nouvelle lecture de la réalité, sous un autre calque de conscience, la souffrance devient la marque d'un éloignement vis-à-vis de ce chemin d'épanouissement personnel véritable.
    La souffrance n'est plus la marque d'un coup à rendre mais d'une blessure à comprendre.
    Elle n'est plus l'héritage d'une perte à venger mais d'un pardon à édifier.
    Elle n'est plus un prix à payer mais au contraire un cadeau à déplier.

    La souffrance devient non plus la conséquence mais la nécessité.
    Non plus la conséquence d'un ensemble de causes qui aurait provoqué la perte de cet alignement intérieur que l'on appelle le bonheur, mais la nécessité de s'y reconnecter en pleine conscience, en toute responsabilité.
     

    Pourquoi Charlie ?


    La souffrance est la boussole.
    Le remède, le seul remède, c'est le réalignement intérieur.
     
    Et du coup, ça commence par cette question : "Qui suis-je ?"
    Alors, faute de pouvoir y répondre à ta place, si on commençait déjà par essayer de lire la vie sous un autre regard ?
    Tu accordais la plus haute importance aux réponses ?
    Tu vas découvrir le plus grand secret du bonheur : les remettre en question, ces réponses !

    À chaque réponse que l'on défend, on s'enferme.
    À chaque fois que l'on s'enferme, on finit par manquer d'air et on souffre.
    Nécessité.

    À chaque question que l'on se pose, on grandit.
    À chaque fois que l'on grandit, on donne de l'air aux autres et on les inspire.
    Reconnexion.

    À travers mon écriture, la meilleure manière que j'ai trouvée pour partager avec toi le meilleur de ce que j'apprends de ma propre vie.
    À travers la lecture que tu t'en feras, l'opportunité pour toi d'y dénicher une des clés qui manquent à ton bonheur :

    - Amour ?
    - Joie ?
    - Paix ?
    - Foi ?

    Que manque-t-il à ta vie quand tu te regardes dans le miroir de tes vulnérabilités ?
    Courage.
    Ne baisse pas les yeux : tu as devant toi la meilleure version de toi-même que tu aspires à devenir.
    Ne t'abandonne plus.
    Jure-toi fidélité.
    Incarne l'authenticité.

    Et si tu n'y arrives pas, fais de ton mieux.

    Pourquoi Charlie ?


    Et donc encore plus d'infos ici :
    http://charlie-bregman.iggybook.com

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