•  

    Voilà. C’est bientôt Noël et la France va bientôt pouvoir s’empiffrer.<o:p></o:p>

    Parmi les grands classiques, il y a bien évidemment les chocolats, la dinde, la bûche, les escargots, le saumon, les cardons, le foie gras, les bons vins qui vont avec … mais là, maintenant tout de suite, un bon mois avant les fêtes, moi, je vais plutôt vous parler des huîtres !

     

    <o:p></o:p>

    <o:p></o:p>

    Moi, je n’aime pas les huîtres.<o:p></o:p>

    Ben oui. Ne me jetez pas la pierre pour autant, car je fais des efforts : une huître avalée en 2004, et une autre avalée en 2005 !<o:p></o:p>

    <o:p> </o:p><o:p></o:p>

    <o:p></o:p>

    Il paraît qu’au début, on commence calmement. Moi, de peur que l’animal se réveille à marée basse dans mon estomac, je préfère prévenir plutôt que guérir : j’évite la quantité.

    <o:p></o:p>

    <o:p> </o:p><o:p></o:p>

    <o:p></o:p>

    La quantité, d’ailleurs, c’est bien de cela, que je veux vous parler ! Parce qu’à chaque Noël, je ne peux m’empêcher de jeter un œil inquiet sur le monticule de déchets que ces mollusques iodés vous laissent dans le plat. La question qui me turlupine depuis des dizaines d’années (m’enfin bon, ne vous fiez pas aux figures littéraires, hein ! je ne suis pas un vieux crouton non plus !), c’est :

    <o:p></o:p>

    <o:p> </o:p><o:p></o:p>

    <o:p></o:p>

    ILS EN FONT QUOI, DE TOUTES DES COQUILLES D’HUITRES ?!

    <o:p></o:p>

    <o:p> </o:p><o:p></o:p>

    <o:p></o:p>

    C’est joli, une coquille d’huître. Moi, pour débarasser, je veux bien en prendre une et la mettre sur un meuble au salon ou bien sur la télé, mais bon, les autres, je veux dire, TOUTES les autres, on en fait quoi, exactement, de ces dizaines de centaines de milliers de millions de coquilles vides et nacrées ?

    <o:p></o:p>

    <o:p> </o:p><o:p></o:p>

    <o:p></o:p>

    <o:p> </o:p>

    <o:p></o:p>

    <o:p></o:p>

    Manger des huîtres, je trouve que ça fait vraiment riche.

    <o:p></o:p>

    Tu manges, tu manges, tu manges (ou plutôt, tu gobes, tu gobes, tu gobes), et après, allez ! vlan ! je jette tout dans un sac poubelle, et je me fous pas mal de ce qui va advenir de toutes ces merveilleux trésors de la nature …<o:p></o:p>

    <o:p> </o:p><o:p></o:p>

    <o:p></o:p>

    Eh ben moi, ça y est. Je sais !

    <o:p></o:p>

    <o:p> </o:p><o:p></o:p>

    <o:p></o:p>

    Putain ! pour une fois que vous allez vous cultiver « grave de grave » sur un blog qui s’était fait un peu léger ces derniers temps, prenez la peine de mettre le cerveau sur ON afin de laisser un commentaire, bande de petits flibustiers de la cargaison ! Non, franchement, j’en remets une couche, mais qu’est-ce que ça cause peu, un visiteur, quand même ! C’est pas pour vexer, mais ça me fait penser à ceux qui vont à des spectacles et qui ne rigolent pas, qui ne crient pas, qui n’applaudissent pas, et qui rentrent chez eux dans le noir en silence pour aller se coucher sans que personne ne sache s’ils ont aimé ou pas.

    <o:p></o:p>

    Ouaip. Ça me fait penser à ça, un visiteur de blog.<o:p></o:p>

    Désolé, les gars, mais hormis les Horemheb et Cie, c’est à se demander si vous en avez dans le ciboulot (sibouleau ? scie-boulot ? si bout l’eau ? six bouts Lo ? savez-vous au moins comment on écrit ça, ciboulot ?!)


     

    <o:p></o:p>

    <o:p> </o:p>

    <o:p></o:p>

     

    <o:p></o:p>

    Bref. Revenons à nos moutons :

    <o:p></o:p>

    <o:p> </o:p><o:p></o:p>

    <o:p></o:p>

    Dans le cadre d’une démarche écologique, le directeur technique d’une filiale de Colas a eu l’idée de recycler les coquilles d’huîtres en utilisant leur calcaire dans les produits de marquage pour les routes.

    Au terme de deux années de travail est né Ostrea, un produit thermoplastique de marquage routier qui vient d’être employé pour la première fois dans la commune de Landevant, dans le Morbihan, selon une information de l’AFP.

    <o:p></o:p>

    <o:p> </o:p><o:p></o:p>

    <o:p></o:p>

    Concrètement, les coquilles d’huîtres sont lavées, séchées puis broyées en un très fin calcaire qui entre ensuite dans la composition du ruban blanc qui court le long des routes, à hauteur de 10%.

     


    Source : batiactu.com (rubrique insolite du 14/11/2006)<o:p></o:p>

    <o:p>
    </o:p>
    <o:p></o:p>

    <o:p></o:p>

     

    <o:p></o:p>

    Vous saurez donc dorénavant que plus vous mangez des huîtres, plus on va vous mettre des lignes blanches sur les routes.

     

     

    <o:p></o:p>

    <o:p> </o:p>

    <o:p></o:p>

    <o:p></o:p>

    En conclusion, faudra pas vous plaindre, après, de vous faire piquer en train de les franchir, les lignes blanches !

    <o:p></o:p>

    <o:p> </o:p><o:p></o:p>

    <o:p></o:p>

    Ouaip. Fallait y penser avant !

    <o:p></o:p>

    <o:p> </o:p><o:p></o:p>

    <o:p></o:p>

    <o:p> </o:p>

    <o:p></o:p>

    <o:p></o:p>

    Moi, je préfère les escargots.

    <o:p></o:p>

    <o:p> </o:p><o:p></o:p>

    <o:p></o:p>

    Au fait, vous savez, vous, ce qu’ils en font, des coquilles d’escargots, quand ils ne les recyclent pas au rayon surgelé des escargots des pays de l’Est qui franchissent la frontière sans leur coquille ?

    <o:p></o:p>

    <o:p> </o:p><o:p></o:p>

    <o:p></o:p>

    Je ne m’attends pas à avoir la réponse. Mais j’espère au moins que vous vous poserez la question au moment de vous empiffrer comme des porcs, bande de goinfres !

    <o:p></o:p>

    <o:p> </o:p>

    <o:p></o:p>

    <script language=javascript type=text/javascript> WEBO_ZONE=1; WEBO_PAGE=1; webogold_ok=0;</script><script language=javascript src="http://script.weborama.fr/gold.js" type=text/javascript></script><script language=javascript type=text/javascript> if(webogold_ok==1){webogold_zpi(WEBO_ZONE,WEBO_PAGE,224736);}</script>
    Bookmark and Share<script type="text/javascript" src="http://s7.addthis.com/js/250/addthis_widget.js?pub=bregman"></script>

    7 commentaires