• Il faut du courage, pour aller au bout de l'écriture d'un roman. Du courage et de l'obstination. Ne pas relever la tête lorsque le doute se fait ressentir, et ne pas la baisser quand on se regarde dans le miroir.

    En fait, vouloir être un auteur, c'est accepter que la folie s'empare de vous, que la magie des mots vous détournent la pensée, et que la narration vous prenne en otage tout entier. C'est accepter l'insomnie qui se prolonge aux heures les plus avancées de la nuit, se couper du monde durant tout le temps que ça durera, et se fâcher avec ses proches s'ils ne comprennent pas.

    Heureusement, je bénéficie de deux choses qui jouent en ma faveur : j'ai toujours aimé l'insomnie... et ma femme a toujours aimé me faire confiance.

    Merci à elle. Je me sors de ce pétrin le plus vite possible.

    Dans deux mois ?

     

     Pour en savoir plus, lisez mes derniers commentaires laissés sur ce blog en jachère .

     

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