• Autour de la centrale nucléaire de Fukushima-Daiichi, située à 240 km au nord de Tokyo, ils ne seraient plus qu'une cinquantaine de techniciens… mais l'opérateur de la centrale, Tokyo Electric Power, parlait hier matin de 180 employés.

    Par tous les moyens inimaginables (larguer de l'eau sur le réacteur par hélicoptère, canons à eau généralement employés lors des manifestations…), ces héros de l'ombre risquent leur vie pour tenter d'éviter le pire, car un éventuel arrêt des tentatives de refroidir les réacteurs serait purement dramatique.

    La population a été évacuée à vingt kilomètres à la ronde et les niveaux de radioactivité sur le site ont désormais atteint des niveaux que la Commission de Recherche et d'Information Indépendantes sur la Radioactivité française (Criirad) assimile à des "doses potentiellement mortelles".

    Lors de l'accident de Tchernobyl en 1986, le seul pour l'instant à avoir atteint le niveau 7 sur l'échelle internationale, constituée de 7 échelons, la plupart des intervenants étaient équipés de protections de fortune. Ne connaissant pas les risques, certains avaient enchaîné des journées entières à survoler le réacteur en feu, ou à construire le sarcophage autour de la centrale.

    Depuis le début de l'accident de Fukushima, classé pour le moment au niveau 6, on supose que l'exploitant fait tourner ses équipes en leur ordonnant d'agir le plus vite possible à chaque intervention.

    Mais pour le moment, un gros manque de communication entoure ce sauvetage suicide qui terrifie l'ensemble des nations.

     


    La minute de vérité - Catastrophe nucléaire de... par Sgtpepperv2


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