-
L'autoédition n'a rien à envier à l'édition
Pour rappel (ou information pour les nouveaux), j'ai fait parvenir un exemplaire commercial de l'avant-première édition de mon roman Vivement l'amour à trois grandes lectrices blogueuses. D'abord pour avoir leur avis objectif… et ensuite en échange d'une critique concernant le livre (positive ou pas) sur leur blog.
Après le verdict de Mina (Lectures de Mina), voici celui de Sophie (Sophielit), paru le 16 juin 2011.
Sophie est membre de jurys littéraires nationaux depuis plusieurs années, et également une auteure publiée à compte d'éditeur à Paris.Ceci est ma première expérience avec l’autoédition. Alors, naturellement, j’ai pris quelques précautions avant de me jeter à l’eau : j’ai vérifié que le fond comme la forme ne diffèreraient pas, a priori, de ce que l’on est en droit d’attendre (sans pour autant le trouver dans 100% des cas, c’est vrai) de l’édition à compte d’éditeur, dite « édition classique ».
C’est le cas. Irréprochable sur la forme – et très beau en tant qu’objet, ce qui ne gâche rien -, ce roman qui tient beaucoup de l’autobiographie adolescente est doté, c’est la bonne surprise, d’un style qui sied à merveille à son contenu : l’écriture va jusqu’à être mélancolique.
« Le plus difficile, ce n’est pas d’aimer, c’est de trouver les mots pour le dire. Comment voulez-vous que je dise à Marina que je l’aime, alors que j’ai pris la mauvaise habitude de le dire à toutes les filles ? » (page 59)
.
Evidemment, le journal d’un ado serait tout autre. Mais le regard rétrospectif de Charlie adulte sur Charlie 15 ans, empreint de tendresse, de sensibilité et d’affection – et d’une note, parfois, de complaisance – est tellement touchant qu’il est difficile de ne pas succomber à ces aventures amoureuses de cour de collège.
.
Quatrième de couverture :
Dans ces quarante chapitres aux titres travaillés se trouvent quelques longueurs, des références en bas de page légèrement agaçantes par leur nombre, de beaux moments de vérité mais surtout beaucoup d’humour, d’autodérision, et de ces petits riens qui prennent des proportions incroyables à cet âge clé qu’est l’adolescence – et qui, avec le recul, deviennent même fondateurs d’une personnalité.
.
« A seize heures, alors que je me demandais où Marina avait bien pu passer, Agnès m’attrapa par la veste en me demandant si j’avais déjà fait l’exercice de physique pour jeudi.
Evidemment, que je l’avais déjà fait. Je fais toujours mes devoirs à l’avance. Ca me donne l’impression d’avoir toujours le choix entre les faire, et ne pas les faire. » (page 100)
.
Ces pages renvoient chacun à sa propre adolescence, à ses propres impatiences amoureuses. Et « On ne devient vivant qu’au moment où le cœur se réveille », n’est-ce pas ?
.
Ce roman qui a tout du feuilleton est une belle surprise ; reste à savoir ce que Charlie écrira lorsqu’il ne mettra plus en scène Charlie… A suivre !
Tags : avis critiques littéraires sur autoédition, roman adolescence, sophie adriansen autoédition
-
Commentaires
1cieletenferLundi 20 Juin 2011 à 22:46exactement bravo charlieRépondre3AlgwenLundi 20 Juin 2011 à 23:12Oui on attend la suite!Pour le moment : dossier de presse et campagne de promotion = passages obligés%u2026 (mais le prochain commence à se structurer)5FelinelfineMardi 21 Juin 2011 à 20:42Je crois que je vais finir par succomber et me procurer ce "vivement l'amour"!Il faut ! :-) Je viens de recevoir l'édition officielle et il est encore temps de se procurer un exemplaire dédicacé du 23-06-2011, date officielle de parution !
(hum%u2026 je ne sais pas si je suis très bon pour le marketing%u2026) Bises.Kikou Charlie, Comme je te l'ai dis sur un de mes commentaires,j'ai beaucoup apprécié ton livre,qui m'a fait rappeller pas mal de choses sur mes fistons :-) à l'âge de Charlie ... Je te souhaite une agréable journée,merci de ta visite pendant mon absence,je reviens tout doucement sur les blogs de mes amis,je profite encore des vacances avec mon mari :-) bisous bien ensoleillés de ma Provence ..... :-)
Ajouter un commentaire