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    "Quand on veut une chose, tout l'univers conspire à nous permettre de réaliser notre rêve."

    Paolo Coelho

     


    ( Merci Anne-Lise ♥ )

     

     

    Pendant longtemps, sans doute parce que cela m'était facile, j'ai cru qu'il suffisait de vouloir quelque chose pour l'obtenir. Cela fonctionna très bien pendant toute mon enfance, et puis cela commença à se corser au réveil de mes premières impatiences amoureuses, comme j'aime les appeler, parce qu'à cet âge-là, je ne savais pas encore qu'au lieu de vouloir posséder l'amour des autres, il suffisait tout simplement de laisser s'exprimer le langage du cœur.

     


    Parce que l'adolescence est l'âge magique où tout commence, parce qu'elle constitue à mes yeux une des périodes les plus riches de la vie, j'avais l'envie, depuis longtemps, d'écrire un livre à ce sujet.

     

    Parce que sa particularité, à Marina, en plus d’être ce que l’on peut appeler une belle plante, c’est de mettre des gros ronds au-dessus des i, en guise de points. Ça ressemble presque à des zéros, comme si c’était un moyen mnémotechnique, pour elle, de ne pas céder au péché d’orgueil au moment où elle se relira. Notre prof de latin nous a confié, un jour, qu’elle voyait ce genre de fantaisie chaque année. N’importe quoi ! Comme si Marina n’était qu’une simple banalité ! Cette provocatrice a même osé ajouter qu’elle ne savait pas franchement à quoi cela correspondait mais que c’était typiquement féminin, les garçons, eux, préférant se laisser aller au plaisir incompréhensible et mystérieux de la gravure en pattes de mouches…


    A l'âge de 25 ans environ, j'ai ressorti de vieux carnets de mon adolescence, le genre d'écrits naïfs et ridicules qu'on peut souvent se féliciter d'avoir oubliés au fond d'un tiroir, et en commençant par me débarrasser du plus mauvais, j'ai commencé à élaborer une structure acceptable au récit.

     


    Après de multiples modifications du texte, effectuées soit au verre d'encre, soit à la hache, les deux premiers tiers du livre détenaient enfin le côté vivant et sympa que je voulais restituer.

    La fin du livre, par contre, restait d’une noirceur abyssale dont je n’arrivais pas à me dépêtrer.

     

    Mon ouvrage aura quelque chose de hideux, parmi tous les autres, quelque chose de vulgaire, de puant, qui plongera tous les libraires les plus courageux dans un état de catalepsie si profonde qu’il fera virevolter d’épouvante ce qui aurait probablement pu constituer la meilleure clientèle de la journée.

    Je ferai donc des efforts de vocabulaire. Pour abréger les souffrances de ces gens-là. La moindre des choses, c’est d’avoir un minimum de respect envers les honnêtes gens qui ne demandent qu’à effectuer leur travail dans de bonnes conditions. Je chercherai les mots les plus adéquats jusqu’à ce que je les trouve, jusqu’à ce que je les déniche au plus profond des catalogues lexicaux desquels ils se seront fourrés.


    En 2006, grâce à internet et ses blogs fabuleux, c’est sur Oldiblog, l’ancêtre de la plateforme KAZEO, que je fêtais la St-Valentin à ma façon, la St-Valentin à ma façon en célébrant sans doute un des thèmes qui me tenaient le plus à cœur : l’amour.


    Grâce à cette nouvelle visibilité, je rencontrai rapidement un dessinateur dont le style et l’humour me faisaient penser à Hergé, et après un grand verre de gnôle à 70% avalé cul sec, je m’accordai l’audace de lui faire parvenir les premiers chapitres du texte ainsi qu’une note d’intention, pour lui demander s’il serait d’accord pour une éventuelle collaboration texte + dessin = formule gagnante ;-)

     


    Le blog des Impatiences amoureuses était né. Et avec lui, l’angoisse de la page blanche… puisque je ne savais toujours pas comment allait se terminer l’histoire !

     


    Après un rythme très soutenu de deux à trois épisodes publiés par semaine, enduré pendant un an et demi environ, le premier jet « définitif » du roman était gravé, et il ne me restait "plus qu’à" me lancer dans ce que je pensais être — pauvre naïf que j’étais ! — de simples corrections qui ne prendraient pas beaucoup de temps.

     


    Comme l’existence des passionnés se doit de se doter d’un métier digne de ce nom au moins pour manger, les choses prirent dix fois plus de temps que prévu, et je dus même me donner un violent coup de pied là où ça remue pour que je me décide enfin à quitter mon boulot afin de vivre plus en harmonie avec l’énergie qui m’anime depuis le fond du cœur.

    Je me suis accordé deux mois pour travailler à plein temps sur ce texte dans lequel plus je me plongeais, plus je découvrais des imperfections, et puis je me suis inscrit comme prestataire en architecture auto-entrepreneur (pour ce qui concerne l’aspect plus matériel des choses), tout en poursuivant ma chasse aux preuves d'amateurisme ;-)

     


    Aujourd’hui, le livre est bientôt prêt à être envoyé chez l’imprimeur.

     

     

    L’histoire de Charlie, quinze ans, fera passer, j’en suis sûr, un très bon moment à tous les nostalgiques de l’adolescence, et encore plus particulièrement aux anciens ados des années 80, puisque j’ai truffé le livre de petites références autant visuelles qu’auditives… Amateurs du Top 50 ne pas s’abstenir !

     


    Dans un premier temps, il est prévu d’effectuer un petit tirage exclusif « AVANT-PREMIERE EDITION » (50 exemplaires seulement) qui me servira notamment à aller chercher des partenaires libraires ou particuliers pour commercialiser le roman.


    Autant dire que si vous n’aimez pas laisser passer les bonnes occasions, ne tardez plus à réserver votre propre exemplaire en envoyant vos coordonnées (nom, prénom, mail) à bsouscriptions@yahoo.com


    Les premiers arrivés seront les premiers servis, et il n’y en aura manifestement pas pour tout le monde !


    C’est un peu ma façon de célébrer la synchronicité des cœurs ;-)


     

     

    A bientôt,


    Charlie.

     


    (Pff !!)

     

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