• Opération Muguet !

     

     

    La police a veillé sur les clochettes illégales !


     

    NAMUR Le 1er mai est une journée un brin poétique. C'est une tradition depuis plus de 400 ans : en 1561, Charles IX a décidé qu'offrir quelques clochettes le 1er mai, ça portait bonheur. Et la tradition perdure : «Je viens chercher mon brin de muguet pour l'offrir à celle que j'aime, commente un acheteur croisé, chaussée de Waterloo à Namur, C'est un petit geste, mais important dans la vie quotidienne, une façon de dire je ne t'oublie pas.»


     

    Si le muguet symbolise une attention particulière pour les uns, elle est source de revenus pour d'autres. Là aussi la tradition est bien enracinée. En dépit du crachin national, dimanche et lundi, les étals ont fleuri sur les lieux de passage.


     

    Et le muguet s'adapte à tous les portefeuilles. À Namur, en bordure de route, le brin de muguet accompagné d'une rose se vendait 2,50 € : «Nous travaillons en famille. Mon papa est installé plus loin», confient, tout en comptant leurs précieux euros, deux fillettes derrière leur étal. Dimanche, nous avons récolté un peu plus de 300 €, ce lundi nous avons déjà engrangé 500 €.» Chez un fleuriste jambois, il fallait débourser 1 € pour le brin tout simple, 17 euros pour un beau montage avec roses ou freesias. Mais puisque, le bonheur, paraît-il, ça n'a pas de prix ... Dans la capitale, Place de Bruxelles, un seul vendeur autorisé par la Ville, égrenait pour des sommes oscillant entre 2 et 7 € ses clochettes à une clientèle essentiellement touristique...


     

    En mai, fais ce qu'il te plaît ? Peut-être pour les amoureux mais pas pour les vendeurs de muguet du 1er mai. Ces marchands occasionnels sont tenus d'avoir une autorisation en bonne et due forme. Et dans toutes les villes, les patrouilles de police ont veillé sur les clochettes ! Vos papiers, s'il vous plaît ! Certains vendeurs hors-la-loi se sont ainsi fait pincer, comme ce fut le cas à Quaregnon, dans le Hainaut. C'est que toute personne désireuse d'effectuer cette vente est soumise à la législation sur le commerce ambulant (Loi du 25 juin 1993). Et le vendeur est tenu d'annexer à sa demande, copies de sa carte d'ambulant ainsi que de son immatriculation à la TVA.


     

    Autrement, dit, pas question de conditionner le muguet de son jardin en de jolis bouquets dans le but de les vendre sur le trottoir. Les contrevenants pincés par la police, la main sur le bouquet, sont passibles d'une amende de 25 à 1.000 euros. «Cela dépend de plusieurs paramètres : état de récidive ou non, isolé ou bande organisée, nombre de bouquets», explique-t-on à l'Inspection économique.

     

     

    © La Dernière Heure 2006


     

     

     

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