• On joue à la roulette ?


    SYRACUSE - Le dentiste écoutait la radio et dansait quand sa roulette a perforé le sinus de sa patiente et est resté coincée dans l'orbite de son oeil gauche, affirme la patiente qui a porté plainte à Syracuse, dans l'Etat de New York (Est).

    Brandy Fanning, 31 ans, affirme qu'elle est allée voir son dentiste pour une molaire douloureuse en octobre 2004, selon le "Syracuse Post-Standard". L'incident s'est produit alors que le dentiste utilisait une roulette pour découper la dent en morceaux avant de les arracher.

    "Il faisait des pas de danse" au rythme de la chanson diffusée à la radio quand sa roulette a pénétré dans le sinus, affirme-t-elle dans sa plainte. Il a tenté de la retirer avec un crochet, poussant l'objet jusque dans l'orbite de la patiente.

    Selon elle, le dentiste lui a d'abord affirmé que l'incident était sans gravité et qu'elle expulserait probablement l'objet en éternuant. Mais il a ensuite pris contact avec un chirurgien et a rapidement pressé la jeune femme de se rendre aux urgences.

    La patiente demande 600.000 dollars (415.000 euros) pour les frais médicaux ainsi que pour compenser la douleur occasionnée. Le dentiste a refusé de commenter cet incident.


    source : yahoo News



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  • Pas chers, les fruits de mon blog ! Achetez les fruits de mon blog ! Allez allez ! On ne fait pas les timides et on vient croquer mes belles pommes !


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    Il y a des jours où mes échecs sont tellement lourds à porter qu’il me faut nommer un porteur au plus vite, un peu comme si dans un petit monde de bonheur, la rébellion faisait rage, et que l’extermination d’un seul de ses meneurs suffirait à ramener le reste du troupeau dans le droit chemin.
    Je nomme donc, au hasard, un bouc-émissaire : celui qui endossera toutes les responsabilités à ma place, celui qui encaissera mes soucis, et celui qui portera mon fardeau.
    Sur le pied de guerre, je convoque donc la partie gauche de mon cerveau, pour un face à face très particulier avec moi-même : un entretien minuté et approfondi, durant lequel le but du jeu sera de lui faire endosser le maximum de responsabilités, au sujet des échecs personnels qui m’incombent.

    Mon cerveau gauche est quelqu’un de très calme, très posé, très réfléchi.
    Normal, c’est lui qui me gouverne.
    Jamais une émotion de travers, jamais un rictus qui pourrait le trahir, jamais la moindre sensiblerie dans la confrontation intellectuelle aux choses … Là où j’ai tendance à me laisser personnellement épancher, intimement concerné par l’aspect humain trop humain des événements, mon cerveau gauche se régale plutôt de chiffres, d’analyses, de synthèses et de nouveaux objectifs à atteindre.

    Il est la partie de moi qui calcule tout. La partie de moi qui me sert l’addition de mes erreurs, qui me reproche ma soustraction aux problèmes réels et économiques de notre situation. La partie de moi qui multiplie l’inégalité des chances de nos textes, et qui nous divise l’auditoire.

    Du coup, ça me rend plus sanguin, moi, ce comportement froid et systématique :
    — Comment se fait-il, cher hémisphère gauche, qu’avec autant de textes sur ce blog, nous ne soyons pas encore connus et reconnus dans le monde entier comme la littérature modèle de tout le Web de l’année ? je commence aussitôt.
    Je ne supporte pas l’échec. A l’école, j’ai toujours été une tête de classe, une mascotte des professeurs, une Marianne des proviseurs ! Je connais mes dossiers sur le bout des doigts, mes statistiques par cœur, et mes sujets comme des leçons bien apprises ! Je sais très bien que si mon cerveau gauche travaillait autant et aussi bien qu’il le prétend, le succès de nos écrits serait forcément au rendez-vous !
    — Votre bilan est catastrophique ! Les résultats de vos prévisions sont lamentables ! Les espoirs que vous avez osé édifier ne s’avèrent que mensonges et trahisons !
    J’attaque fort, mais plus on attaque fort, plus l’ennemi se sent petit.
    — Le pouvoir de censure qui a été placé entre vos mains n’est que maladresse, et votre règne n’aura été qu’un véritable gâchis ! je continue, sans relâche.

     

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    Mon cerveau gauche évite de me regarder en face. Il a toujours fait ça :
    — Cher hémisphère droit, réplique-t-il. Soyez gentil : évitez de me faire porter également le chapeau de vos propres maladresses ! N’oublions pas que ce pouvoir de censure a été mis en place par vos propres soins, pour garantir un meilleur verrouillage de vos élucubrations diverses et variées, évoluant, d’ailleurs entre épanchements miséreux et délires abracadabrantesques que personne ne serait à même de pouvoir comprendre !
    Le saligaud ! Il ose se révolter ?
    — Nous savons, vous comme moi, poursuit-il en regardant ses feuilles, que vos idées, aussi bien intentionnées soient-elles, ne sont qu’applicables qu’en théorie ! Que vos textes ne sont en réalité que soubressauts maladroits et dérapages incontrôlés !
    — Monsieur l’hémisphère gauche, je ne vous permets pas de m’insulter de la sorte ! Au nom de tous les neurones qui travaillent et me constituent la partie, je vous ordonne d’élever un peu le débat de cette confrontation ! Nos lecteurs méritent un meilleur respect ! Et ce n’est pas respecter ses lecteurs que de parler de la sorte de nos textes !
    — Monsieur l’hémisphère droit …
    — Vous trouvez cela normal, Monsieur l’hémisphère gauche, d’imposer un droit de veto, comme vous le faites, sur toute idée qui viendrait de la partie dont je suis le représentant ? Vous trouvez cela normal, de sans cesse porter au jugement du politiquement correct, tout projet de texte ? Répondez, je vous prie !
    — Monsieur l’hémisphère droit …
    — Vous trouvez cela normal, de passer à la moulinette l’intégralité de nos paragraphes ? De biffer d’un trait, la plupart de nos expressions ? D’interdire tout néologisme ? Vous trouvez cela normal ?
    — Monsieur l’hémisphère droit …
    — Moi, je vais vous le dire ! Ce n’est PAS normal ! C’est inadmissible !
    — Mais enfin, cher hémisphère droit, calmez-vous !
    — Pourquoi me calmerais-je ? Je suis parfaitement calme ! Parfaitement serein !
    — Mais non, depuis le début, vous ne faites que vous énerver !
    — Je ne m’énerve absolument pas : je suis en colère ! Il y a des colères saines et nécessaires ! Vos travaux de corrections sont un pur désastre ! Si l’on me laissait faire, depuis le début, tout ce que j’ai envie de faire, il y aurait dix, vingt, cinquante ou même cent fois plus de traffic touristique sur notre blog !
    — C’est faux ! Il n’y aurait personne ! Tout simplement personne ! Et vous savez pourquoi ?
    — Personne ? Ah ah ! Laissez-moi vous rire au nez ! Quelle stupidité ! Quelle vanité, de votre part ! Quelle … incompétence !
    — Monsieur l’hémisphère droit, depuis le début, vous ne me laissez pas me parler ! Soyez gentil et maintenant que vous avez posé des questions, acceptez d’en écouter les réponses … A moins que cela ne vous intéresse pas et que ce débat ne soit qu’exutoire et psychothérapie, mais ça, c’est une autre affaire, et je ne voudrais pas entrer dans un débat pareil …
    — Psychothérapie ? C’est un comble !
    — Vous me laissez parler ? Vous me traitez d’incompétent, laissez-moi au moins me défendre !
    — Allez-y seulement ! De toute façon, vous n’avez rien à dire ! Vous n’êtes que descriptions plates et sans émotion ! Vous n’êtes que commentaires démagogues et creusitudes désespérantes !
    — « Creusitudes » ? Quelle formidable trouvaille ! N’avez-vous point plus de vocabulaire qu’un Charlie de quinze ans d’âge ?
    — Et si cela me plaît, d’inventer des mots ? Hein ? Si cela me plaît ?
    — Le problème est, cher hémisphère droit, que nous sommes en droit d’attendre de vos textes, des résultats !
    — Vous osez me parler de résultats ?
    — Vous me laissez parler ? Je crois que vous avez eu votre temps de parole, non ? Je vais vous le dire, pourquoi mon intervention est nécessaire, pourquoi votre travail ne pourrait nous suffire : pour constituer de bons textes, il ne suffit pas d’y mettre tous ses épanchements, de pleurer sur son sort et se larmoyer du sort d’autrui ! Ce qu’il faut, c’est du travail ! Moi, ce que je veux restaurer sur ce blog, c’est le travail ! Parce qu’un texte qui ne sent pas le travail, c’est un texte qui a sa place à la poubelle ! Sans travail, il n’y a aucune cohérence possible, aucun projet à long terme qui soit envisageable ! Ecrire, c’est travailler ! C’est manipuler le texte au corps à corps ! Peut-être y mettre un peu de sentiments, mais surtout y mettre de la logique, de la rigueur … Du travail ! Moi, ce que je veux, c’est que l’on puisse travailler nuit et jour sur un projet sans que cela nepose le moindre problème !
    — Mais enfin ! C’est ridicule, voyons ! Vous savez très bien que le travail passé sur un texte, c’est du temps qu’on ne passera pas sur un autre !
    — Libres aux textes de se faire publier ou non ! Que ceux qui désirent être travaillés davantage accèdent à ce souhait, et que les autres se contentent de ce qu’ils sont !
    — N’importe quoi …
    — N’importe quoi ? Je viens de relire les impatiences amoureuses, cher hémisphère droit, et vous savez quoi ? Il y a plus de fautes de frappe dans les impatiences que dans tous les autres textes des autres blogs réunis ! Sans parler des mauvais rythmes de phrases, des imprécisions de vocabulaires, voire même des contresens inégalables !
    — Vous reconnaissez donc publiquement votre incapacité à être à la hauteur pour traiter ce genre de problèmes ? Bravo ! Nous avançons !
    — Epargnez-moi votre cynisme, Monsieur l’hémisphère droit !
    — Toutes ces imperfections ne sont-elles pas de votre ressort ? Vous êtes inapte, Monsieur l’hémisphère gauche ! Vous êtes inapte parce que vous ne connaissez rien à la créativité !

    Et toc. J’aurai eu le dernier mot.
    Cet âne bâté n’a qu’à bien se tenir ! L’écriture, ça se gouverne par la droite !




    Rubrique DIALOGUES DE SOURDS / Des hémisphères et de leurs décisions

     

     


     


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