• Hé ? Mister ?
    Les ennuis de Tintin (voir une de mes news précédente) à cause de ses aventures au Congo semblent se poursuivre ... La preuve : (texte de Yahoo News)
     
     
    BRUXELLES (AFP) - Un étudiant congolais a porté plainte fin juillet devant la justice belge pour dénoncer le caractère "raciste" de l'album controversé "Tintin au Congo" et demandé qu'il soit retiré de la vente, a-t-on appris mardi auprès du parquet de Bruxelles.


    Etudiant en sciences politiques à Bruxelles, Bienvenu Mbutu Mondondo (38 ans), a déposé plainte contre X et contre la société Moulinsart, en charge de l'exploitation commerciale de l'oeuvre d'Hergé, a expliqué le porte-parole du parquet, Jos Colpin.

    L'enquête n'en est qu'à ses prémices, le juge d'instruction Michel Claise n'ayant pas encore décidé si la plainte était recevable.

    Dans cette album publié en 1930-31, alors que la Belgique colonisait le Congo, et qui est encore vendu à plusieurs dizaines de milliers d'exemplaires chaque année, le dessinateur belge Hergé représentait l'Afrique "de manière naïve", reflétant l'esprit paternaliste de l'époque, reconnaît Moulinsart sur son site internet.

    Le plaignant fait part de son "désarroi face à la persistance de Moulinsart à ne pas décider une fois pour toute de mettre fin à la publication et à la commercialisation de la bande dessinée Tintin au Congo", qu'il juge "raciste et xénophobe".

    Il réclame que la société Moulinsart soit poursuivie pour infraction à la loi belge réprimant le racisme.

    "Il n'est pas admissible que Tintin puisse crier sur des villageois qui sont forcés de travailler à la construction d'une voie de chemin de fer ou que son chien Milou les traite de paresseux", a-t-il précisé mardi à l'AFP.

    "Il faut laisser la justice belge faire son travail", a réagi un porte-parole de Moulinsart, Marcel Wilmet. Il en a profité pour rappeler que Moulinsart n'était pas l'éditeur de Tintin. Celui-ci, Casterman, n'était pas joignable mardi pour un commentaire.

    "Sur le fond, a-t-il ajouté, nous sommes étonnés que cette polémique renaisse aujourd'hui, alors qu'Hergé s'était expliqué, disant qu'il s'agissait d'une oeuvre naïve qu'il fallait replacer dans le contexte des années 30, où tous les Belges pensaient faire du très bon travail en Afrique".

    Dans les années 70, Hergé avait en effet reconnu que pour cet album, il "s'était nourri des préjugés du milieu bourgeois dans lequel (il) vivait". "Je ne connaissais de ce pays que ce que les gens en racontaient à l'époque", avait-il ajouté.

    En juillet, la Commission britannique pour l'égalité raciale (CRE) avait jugé que la vente de Tintin au Congo "dépassait l'entendement". "Ce livre contient des images et des dialogues porteurs de préjugés racistes abominables, où les +indigènes sauvages+ ressemblent à des singes et parlent comme des imbéciles", avait déclaré une porte-parole de la CRE.

    Suite à cet avis, le groupe américain Borders a demandé à toutes ses librairies aux Etats-Unis et en Grande-Bretagne de déplacer l'album controversé vers la section des BD pour adultes.

    Jozef Dewitte, directeur du Centre belge pour l'égalité des chances et la lutte contre le racisme appelait mardi à une "certaine prudence".

    "Il s'agit d'une oeuvre d'art, faite par quelqu'un de décédé depuis longtemps. Je conçois que des gens puissent se sentir insultés, mais plutôt que de tenir des propos +hyper-politiquement corrects+, on ferait mieux de s'attaquer aux discriminations à l'embauche ou au logement", a-t-il réagi.

     

     

     

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  • On écrit bien avec des téléphones ...

     

    Par Natasha Elkington (source Yahoo News)
    Reuters - Vendredi 27 juillet, 22h19
     
     

    TORONTO (Reuters) - Mettant à profit ses trajets pour aller à son travail, un Italien a écrit en 17 semaines, avec son téléphone portable, les 384 pages d'un roman de science-fiction.



    L'ouvrage, intitulé "Compagni di Viaggo" ("Compagnons de voyage"), a finalement été édité par le site internet Lulu.com, lancé en 2002 par Bob Young, cofondateur de l'éditeur de logiciel Red Hat, et s'est écoulé à plus 19.700 exemplaires à ce jour.

    Robert Bernocco, informaticien du Piémont, dans le nord de l'Italie, a rédigé en italien ce qui pourrait être le premier roman écrit sur un mobile et publié.

    Il pratiquait l'orthographe courante sur le clavier de son combiné Nokia, sans recourir à la syntaxe abrégée typique des messages textes envoyés par téléphone.

    Le texte était enregistré paragraphe par paragraphe sur le combiné avant d'être transféré sur ordinateur à domicile pour une relecture et une mise en forme.

    "Il y a quelques années, j'aurais bataillé ferme pour trouver le temps et l'éditeur nécessaire à la publication de ce livre", note Bernocco dans un communiqué. "Grâce à Nokia et à Lulu, je suis fier d'être un auteur publié."

    Lulu.com propose la publication via internet de livres, de vidéos et d'autres produits multimédia.

    "Le fait que ce monsieur ait eu l'idée romanesque - sans mauvais jeu de mots - et qu'il ait trouvé plus pratique d'écrire avec son téléphone, de le télécharger sur notre site et pour en faire un livre, est exactement ce pour quoi nous existons, nous faisons gagner du temps aux gens", s'est réjoui Gail Jordan, porte-parole de Lulu.com.

     

     

     

     

     

     

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  • <o:p>Petit jeu d'écriture, déniché chez Bartimeus : d'abord compléter les syllabes avec les premiers mots qui vous viennent à l'esprit, puis composer un petit texte qui les intègre, dans l'ordre ...</o:p>

    <o:p></o:p> 

    1/ Bi : bicyclette<o:p></o:p>

    2/ Car : carreau

    3/ En : enfoiré

    4/ Con : construction

    5/ Me : méandres

    6/ Ta : tarte aux pommes

    7/ No : no comment<o:p></o:p>

    8/ Ca : caféïne<o:p></o:p>

    9/ Ba : baba au rhum<o:p></o:p>

    10/ Ap : appétit

    11/ Se : sexuellement

    12/ Fa : fataliste

    13/ Bi : bimensuel

    14/ Ma : marmelade

    15/ Cr : cru

    16/ Lu : luzerne

    17/ Hi : hibou

    18/ Lit : littérature

    19/ Cho : choisir

    20/ Su : supplément


    <o:p> </o:p>

    C’est en voulant faire le malin sur sa bicyclette que le petit renard s’est retrouvé sur le carreau. Un enfoiré d’ours mal léché, débouchant d’un aqueduc en construction, lui avait flanqué la trouille de sa vie. Encore inconscient, dans les méandres d’un coma encore pas très bien défini, le petit renard eut soudain l’odeur d’une fantastique tarte aux pommes qui vint lui chatouiller les narines.

     

    Il ouvrit enfin les yeux, et se retrouva face à ce vilain ours à moitié à poil, qui, pour se soulager la bourse trop pleine, avait décidé d’utiliser la méthode culinaire, en guise de séduction. No comment ! Lui proposant également une boisson pleine de caféïne, un baba au rhum, et des petits chocolats du meilleur spécialiste des hôtes de ces bois, il le mit en appétit, en caressant la secrète espérance que, sexuellement, tout se déroule pour le mieux dans le meilleur des mondes possibles.

     

    Hélas, le petit renard ne broncha pas. Il avala la tarte aux pommes en entier, engouffra le baba en rhum pour n’en faire qu’une bouchée, et ne laissa pas le moindre petit chocolat pour l’énorme bête qui n’en voulait qu’à son derrière.

     

    Le vilain ours, fataliste, qui s’était pourtant mis en tête, depuis déjà plusieurs mois, de s’offrir un petit coup bimensuel, eut alors l’idée lumineuse de verser quelques gouttes d’alcool de gingembre dans une petite marmelade faite maison, qu’il accompagna du meilleur cru de sa cave.

     

    Immédiatement, le regard du petit renard changea du tout au tout. De la méfiance la plus antipathique, il passa à la complicité la plus déroutante, et ce ne fut que douze petites minutes plus tard que le vilain ours culbuta enfin son petit renard, à la lisière d’un champ de luzerne, pile poil sous l’œil attentif d’un maître hibou, déjà bien épris de littérature érotique animalière.

     

    Le petit renard eut le privilège de choisir la position par laquelle il se fit enfiler, et ce n’est qu’au terme de trois jours de durs labours qu’il fut invité à regagner son terrier.

     

    Sans demander le moindre supplément, il repartit tant bien que mal, abandonnant derrière lui quelques poils de souplesse, quelques traces de virginité, et quelques objets divers comme une certaine bicyclette, à l’origine même de ses péripéties.

     

     

     

     

    <script language="javascript" type="text/javascript">// <![CDATA[ WEBO_ZONE=1; WEBO_PAGE=1; webogold_ok=0;]]></script><script language="javascript" type="text/javascript" src="http://script.weborama.fr/gold.js"></script><script language="javascript" type="text/javascript">// <![CDATA[ if(webogold_ok==1){webogold_zpi(WEBO_ZONE,WEBO_PAGE,224736);}]]></script>


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